Impôts : la hausse des taux communaux en 4 points

Publié le 04/11/2024

Le quartier Châteaucreux

Le conseil municipal a voté, en juin dernier, une hausse de 15 % des taux communaux d’imposition qui s’est traduite, cet automne, sur la taxe foncière reçue par les propriétaires stéphanois.

4 points importants pour en comprendre les raisons

1. Une première en 10 ans, et un montant d’imposition qui reste inférieur à celui constaté en 2020, avant la suppression de la taxe d’habitation.

Depuis 2014, et malgré l’inflation, les taux communaux d’imposition sont restés stables. Et en dix ans, le contexte a changé. La taxe d’habitation a été supprimée.

Au final, et malgré l’augmentation 2024, les impôts locaux soumis aux propriétaires stéphanois (les locataires ne sont pas concernés par la taxe foncière) restent inférieurs à ceux assumés en 2020.
Exemple pour un couple avec 2 enfants, propriétaire d'un appartement de 90 m² sans garage, dans le quartier Villeboeuf/Fauriel :

Comparatif des taux de taxes entre 2020 et 2024

Par ailleurs, le niveau d’imposition, à Saint-Étienne, est dans la moyenne de ceux pratiqués dans les grandes villes françaises. Voici un comparatif des taux de taxe foncière sur les propriétés bâties 2024 (grandes villes de plus de 150 000 habitants) :

Comparatif des taux de taxe foncière sur les propriétés bâties 2024 Grandes villes de plus de 150 000 habitants

 

2. Une gestion rigoureuse des deniers publics

Sans augmenter les taux d'imposition communaux, la Ville s’est malgré tout désendettée. La dette a diminué de 32 % depuis 2014. Preuve d’une gestion rigoureuse des deniers publics.
La Ville a fait beaucoup pour maîtriser ses dépenses de fonctionnement. Exemple, au plus fort de la crise ukrainienne, le plan de sobriété énergétique a permis d'économiser 35 % de consommation d'énergie et de limiter ainsi considérablement la hausse de la facture.

3. Des efforts constants de rationalisation des dépenses

Dans ce contexte inédit, la Ville de Saint-Étienne a fait preuve d'une grande rigueur de gestion, ce qui a permis d'absorber les charges supplémentaires jusqu'en 2023. Elle a notamment su maîtriser sa masse salariale grâce à une démarche d'économie qui a généré des résultats probants.

Aujourd'hui, la Ville est arrivée au bout de ses efforts de rationalisation.

4. Une hausse des taux d’imposition, oui, mais pour investir dans l’avenir de notre ville

Saint-Étienne a beaucoup changé en dix ans. Il reste encore beaucoup à faire, et nombre de projets sont engagés.

Cette hausse des taux d’imposition, qui permettra de dégager une recette nouvelle, se retrouvera dans nos établissements scolaires, rénovés dans le cadre d’un ambitieux Plan écoles, dans nos centres socio-culturels, pour lesquels la Ville investit beaucoup, ou encore dans le renouvellement urbain de Saint-Étienne.