Coeur d'histoire : un grand quartier à révéler : COEUR D’HISTOIRE - Un quartier à révéler

Cœur d’histoire, c’est ce grand secteur historique qui épouse le pied de la colline des Pères, de la place Roannelle, au Musée d’art et d’industrie, qui se prolonge à l’Ouest vers Tarentaize et à l’Est en direction de la Charité et du quartier Saint-Jacques.
Quels sont les chantiers en cours et comment bâtir ensemble son avenir ?

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Saint-Étienne : Un projet urbain au cœur de son histoire

Le projet Cœur d’Histoire à Saint-Étienne redonne vie aux racines de la ville, depuis son cœur médiéval jusqu’à son expansion industrielle. Jadis centrée autour de la Grand’Église et des remparts, la cité s’est étendue le long du Furan avant de connaître un développement massif à partir du XVIIIe siècle. Aujourd’hui, la municipalité s’engage à reconnecter la ville ancienne et moderne en valorisant le patrimoine, en pacifiant les espaces publics et en renforçant l’attractivité des commerces. Plus de 300 Stéphanois ont participé aux concertations pour façonner ce projet ambitieux, dont la première concrétisation est la requalification de la place Waldeck-Rousseau, désormais piétonne. Une dynamique urbaine qui mêle mémoire et modernité pour un cadre de vie amélioré.

Place Waldeck Rousseau
Depuis 2019 plusieurs projets se sont concrétisés : la Comète a redonné vie au bâtiment de l’ancienne Comédie. La Maison du patrimoine et des lettres s’est installée dans la demeure Chamoncel, et la place Waldeck-Rousseau arbore un nouveau visage et constitue.

Dans la continuité du projet Cœur d’Histoire, une seconde phase de transformation urbaine est en cours, entre la place Grenette et Couriot, pour repenser les espaces publics, moderniser les bâtiments et améliorer la cohabitation entre piétons et voitures. 

 

 

Jusqu’en 2026, cette vaste rénovation vise à dynamiser le quartier en favorisant l’emploi, en élargissant le centre-ville et en redonnant un nouveau souffle à l’activité commerciale.

Une seconde vie pour l'immeuble Loubet

Perspective immeuble LoubetParmi les rénovations emblématiques, l’immeuble Loubet, autrefois occupé par la CAF et l’Urssaf, sera entièrement repensé pour accueillir une résidence étudiante, un pôle patrimonial culturel regroupant les archives municipales, la cinémathèque et le Mémorial de la Résistance, ainsi que la Police municipale et un Centre de Supervision Urbain (CSU). D’autres espaces clés, comme la place des Pères, la place Sainte-Barbe et le square Jean Ferrat, témoignent déjà de cette transformation. Les rues Tarentaize, Polignais et Gouttebarge suivront prochainement, renforçant l’attractivité et la qualité de vie dans ce secteur historique.

 

Ce projet ambitieux, piloté par la Ville de Saint-Étienne, l’Épase et Habitat et Métropole, inscrit durablement Saint-Étienne dans une dynamique de modernisation et de valorisation patrimoniale.

Une nouvelle concertation pour le projet Cœur d’Histoire en 2025

En 2025, la troisième phase de concertation du projet Cœur d’Histoire sera lancée pour poursuivre la transformation du centre-ville de Saint-Étienne. Cette nouvelle étape vise à réfléchir collectivement notamment à des solutions concrètes pour le parking des Ursules et le site de la Charité.

Quel avenir pour le parking des Ursules ?

Parking des UrsulesEn 1968, la place des Ursules à Saint-Étienne se transforme avec la construction d’un parking à trois étages, répondant aux besoins croissants en stationnement à l’ère du « tout voiture ». Et aujourd’hui ? 

Le contrat de 35 ans qui liait la Ville à l’opérateur de stationnement a expiré. La municipalité aurait pu renouveler une délégation de service public pour plusieurs décennies, mais elle a choisi de ne pas le faire. Aujourd’hui, la Ville contrôle l’ensemble du bâtiment et du foncier. Une maîtrise qui ouvre de nombreuses possibilités.

Un diagnostic approfondi du parking des Ursules

Avant d’imaginer de nouveaux aménagements, la Ville de Saint-Étienne a réalisé un diagnostic approfondi du parking des Ursules. Avec ses 16 000 m² au coeur du centre-ville, le site est stratégique, mais contraint par de nombreux enjeux.

  1. Une fonction structurelle essentielle : le parking soutient la colline des Pères qui le domine. Sa stabilité repose sur des systèmes de renforcement régulièrement entretenus par la Ville.
  2. Une infrastructure vieillissante : conçu à la fin des années 1960, le parking montre des signes de fragilité. Une situation qui a, par exemple, freiné les projets de végétalisation de son étage supérieur, étudiés en 2019.
  3. Des dimensions désuètes : conçu pour les véhicules des années 60, le parking doit aujourd’hui composer avec des voitures plus imposantes, rendant ses accès et ses places étroits.
  4. Un service indispensable : malgré ses limites, il reste une solution de stationnement de proximité pour les riverains ou les visiteurs, contribuant ainsi à la qualité de vie en centre-ville.

Quelles hypothèses pour le parking des Ursules ?

Pour l’espace de stationnement, plusieurs hypothèses ont été étudiées, et ajournées.

  1. Un parking souterrain place Jovin-Bouchard ? Le site est trop exigu et bordé par deux lignes de tramway qui rendraient accès et sortie difficiles. 
  2. Un parking souterrain sous la place Albert- Thomas ? Le Furan, qui court sous la place, nécessiterait des travaux titanesques.
  3. Un parking en ouvrage à proximité de la rue Grenette, en lieu et place du marché des Ursules et du Mémorial de la Résistance et de la Déportation, qui va migrer vers l’immeuble Loubet. Le projet prévoirait alors la réhabilitation du seul étage souterrain des Ursules, la démolition des étages supérieurs et la construction d'étages supplémentaires sur l'îlot Grenette. Il déboucherait sur l’aménagement d’un espace public végétalisé de 2 000 m², à proximité des halles et de la place Waldeck-Rousseau, et qui serait un juste prolongement du jardin de l’ancienne école des Beaux-Arts.

Les hypothèses sont posées. Et maintenant, la parole est aux Stéphanois. 

Réunion publique : 
lancement de la concertation 
sites Charité et Ursules 
le lundi 19 mai à 18h (Lieu à venir)

Dévoiler tout le potentiel du site de La Charité

UNE RICHESSE PATRIMONIALE ET PAYSAGÈRE

Escalier interieur église sur le site de La Charité


Le site de la Charité s’étend sur 22 235 m², avec ses 13 bâtiments historiques et ses espaces verts. Parmi eux, la chapelle du XVIIIe siècle, de style baroque. Elle est ornée de vitraux de Mauverney, d’un autel en marbre et de boiseries exceptionnelles. 
 

D’autres éléments, comme l’escalier monumental, inscrit aux Monuments Historiques, les pavillons des urgences et d’administration, et la pharmacie historique, témoignent de la richesse architecturale des lieux.

Le jardin médicinal et les squares à la française ou à l’anglaise offrent des espaces de verdure rares en centre-ville. Ils composent un coeur d’îlot aéré, propice à la promenade et au repos. 

Ce patrimoine, encore largement préservé, constitue un atout pour une reconversion future.

UN POTENTIEL URBAIN INCONTESTABLE

Intégré au quartier Saint-Roch, le site de la Charité bénéficie d’une position stratégique à proximité du Jardin des Plantes et de la pointe de la place Chavanelle. Bref, en plein coeur de la ville. Situé à un carrefour de flux piétonniers, sur l’une des voies permettant de traverser la grand’rue d’Est ou Ouest, il représente une opportunité majeure pour renforcer l’attractivité du centre-ville de Saint-Étienne.
Cependant, des défis subsistent. Le site est actuellement cloisonné par des murs et des grilles, limitant son intégration au tissu urbain. 

Les bâtiments, très anciens pour la plupart, nécessitent des diagnostics pollution, amiante et plomb pour préciser les conditions de leur réhabilitation. 

La Ville et le CHU viennent de signer une convention avec l’Établissement public de l’Ouest Rhône-Alpes pour réaliser ces études.

DES SCÉNARII DE RECONVERSION

La CharitéLe site est aujourd’hui encore occupé par le Centre hospitalier universitaire, ainsi que par une résidence pour personnes âgées. Le CHU envisage de relocaliser les services de La Charité à horizon 2027, au sein de ses différents sites métropolitains. Un nouveau devenir s'ouvrira alors... 

L’avenir du site de la Charité, c’est désormais aux Stéphanois de l’imaginer ! 

  1. Création de logements, d’espaces de coworking ?

  2. Aménagement d’équipements publics comme une nouvelle école ou une crèche ?

  3. Développement d’espaces verts et de cheminements paysagers... ? 

 

 

La page est quasi blanche. Reste à l’écrire ensemble.

Réunion publique : 
lancement de la concertation 
sites Charité et Ursules 
le lundi 19 mai à 18h (Lieu à venir)