
Le projet urbain est d'abord l'expression d'une ambition.
Il permet d'imaginer la ville à moyen et long terme. Cette ambition, c'est une ville où il fait bon vivre ; une ville qui corrige ses faiblesses, dans le respect de son histoire et de son patrimoine, elle qui a grandi trop vite dans l'urgence d'une révolution industrielle. Une ville qui cultive ses forces, sa cohésion sociale, son incroyable vivacité associative, culturelle, sportive, héritages précieux de son passé.
L'urbanisme est un des moyens de cette ambition, et le projet urbain en est la traduction concrète.
Il affirme les grands principes d'aménagements qui guideront les futures opérations urbaines : aérer la ville, soutenir l'emploi et renforcer l'attractivité économique, favoriser tous les modes de déplacements, améliorer l'habitat, proposer des services de qualité pour tous, défendre un cadre de vie sain et renouvelé, donner la parole aux habitants.
Le projet urbain propose un focus sur les grands quartiers de Saint-Étienne en mutation, à commencer par deux d'entre-eux, particulièrement emblématiques de par leur statut. Le premier de ces quartiers n'est autre que le centre ville.
J'estime que le temps est venu de projeter le réaménagement des places du centre-ville
Le second quartier est Cœur d'histoire, ce grand secteur historique qui embrasse le quartier Saint-Jacques, la place Albert-Thomas, Boivin, Tarentaize. Ici, les deux premières phases d'aménagements sont en passe de s'achever, avec la réhabilitation de l'immeuble Loubet.
Une troisième phase débute, là-aussi, avec une double concertation sur l'avenir des sites des Ursules (et de son parking) et de La Charité.
Le projet urbain aborde aussi les quartiers de Montreynaud, La Cotonne, Sud-est, Terrenoire, Pont-de-l'Âne - Monthieu, Châteaucreux.