Agriculture : Une nouvelle ferme urbaine à Saint-Étienne

Installée sur un terrain municipal derrière le HPL, cette exploitation maraîchère solidaire fournira des légumes frais aux habitants en difficulté, via l’épicerie sociale et solidaire du quartier. Un projet structurant qui associe production locale, insertion professionnelle et transition écologique.

Une production locale au service des habitants

Depuis plusieurs années, le centre social Sisley anime un jardin partagé sur ce site.

Grâce à cette nouvelle ferme urbaine à Saint-Étienne, il souhaite passer à l’échelle supérieure en développant une véritable production agricole. L’objectif : proposer des légumes de qualité à prix accessibles tout en créant des emplois locaux. 

Ce modèle repose sur trois axes forts : 

• développer l’économie circulaire en favorisant les circuits courts, 
• réduire l’empreinte carbone grâce à une production locale, 
• renforcer l’insertion professionnelle par la création d’emplois adaptés.

Ville de Saint-Étienne / Pierre Grasset

Un aménagement pensé pour optimiser la culture 

D’ici 2025, la ferme urbaine occupera 3 500 m². Une première expérimentation en 2024 a confirmé le potentiel du site. La Ville de Saint-Étienne a donc décidé de fournir, au centre social, la totalité de la surface disponible. 

Pour garantir des récoltes optimales, l’exploitation adoptera un aménagement en terrasses, adapté au relief. Une partie du terrain sera mise en jachère, tandis que des serres permettront d’étendre la saisonnalité des cultures.

Une zone de 200 m² sera réservée à la formation et à l’expérimentation. Cet espace offrira aux habitants l’opportunité d’apprendre les techniques de maraîchage et de s’impliquer dans un projet collectif. 

Un engagement fort de la Ville et des partenaires 

La Ville de Saint-Étienne accompagne activement cette initiative en réalisant des travaux de viabilisation (allées, accès). Ils sont prévus entre mars et mai 2025. 

Le projet bénéficie également du soutien de Saint-Étienne Métropole, dans le cadre de son Projet alimentaire territorial (PAT) et du dispositif national Quartiers Fertiles. 

Le centre social Sisley prépare dès à présent le sol pour accueillir les premières cultures. Il souhaite s’appuyer sur des partenaires spécialisés comme le Jardin de Valériane et Loire Services Environnement pour structurer l’exploitation.