Portraits : Du Pérou à la rue Louis Braille

Très rapidement, sa compagne Diana Yamamoto Burga le rejoint. Par amour. « C'est ici que j'ai découvert la neige. Et c'est vrai que j'ai eu quelques problèmes avec le froid ! » 

Originaire de Nazca au Pérou, responsable administrative de formation, Diana Yamamoto Burga s'acclimate, épaulée par son conjoint, ancien élève du lycée Étienne-Mimard et de l'IUT de La Métare.
« Diana a toujours eu l'idée d'avoir son propre restaurant, mais elle n'osait pas se lancer. Je l'ai encouragée », explique-t-il. 

Car sa passion à elle, c'est la cuisine. Celle de son enfance. « Dans ma famille, toutes les femmes étaient restauratrices : mon arrière-grand-mère, ma grand-mère, mais aussi ma tante et ma soeur. Je viens d'une ville touristique avec beaucoup de restaurants. »
Son dévolu se porte sur le local rénové par l'Épase qui donne sur le jardin Éden, un jardin inauguré par la Ville l'année dernière, rue Blanqui. « Quand je l'ai visité, je me suis tout de suite projetée », se souvient-elle. 

Un nouveau restaurant péruvien rue Louis Braille

« El Inca » a ouvert en décembre dernier. « Quand on rentre ici, on est à Cuzco ! décrit fièrement Mohamed Bouzid. Les cadres et les pompons typiques ont été ramenés du Pérou. »
Côté cuisine, cevichés et empenadas maison font la fierté de la cheffe Diana. « J'ai repris mes recettes de famille. Je cuisine en pensant toujours au client. Je suis très exigeante. » 

Aux beaux jours, des tables en terrasse contribueront à faire du jardin Éden, îlot de verdure, un îlot aussi de gourmandises !