Une aide pour réactiver les rez-de-chaussée vacants

Pourquoi ce plan de reconquête des rez-de-chaussée vacants ?

Parce que ce dispositif est essentiel pour l'image et l'attractivité de notre ville. Il est l'un des maillons de notre projet urbain, au même titre que les démolitions pour aérer l'espace public, les réhabilitations de logements ou encore le plan façades. 

Une enquête d'état des lieux

Tout d'abord, la Ville a mené une enquête de terrain, en relevant et classant les rez-de- chaussée vacants. 300 ont été recensés à l'intérieur du boulevard urbain et aux abords de la Cité du design, d'une superficie pouvant aller jusqu'à 100 m². La Ville a ainsi contacté plus de 200 propriétaires. 

Depuis 2021, près d'une centaine de cellules vacantes depuis plus de 5 ans ont été réactivées, la grande majorité ayant retrouvé une activité commerciale, les autres ayant bénéficié d'une reconversion d'activité (local à vélo, local associatif...), en lien avec les besoins et l'évolution de la rue concernée. 

Comment inciter les propriétaires à entreprendre des travaux ?

 C'est tout l'objet de l'aide mise en place car certains propriétaires n'ont pas les moyens de rénover leur local. Aujourd'hui, la Ville prend en charge jusqu'à 30 % du montant des travaux hors taxe. 

Les conditions d'accès à l'aide 

• Les travaux doivent être d'un montant minimal de 5 000 €.
•  Destinés à des locaux avec vitrine dont la vacance est d'au moins 2 ans 
• Et à l'intérieur du périmètre éligible, à savoir dans le boulevard urbain et aux abords de la Cité du design. 

Qu'en sera-t-il des propriétaires qui n'ont pas répondu au courrier ou de ceux qui refusent d'entreprendre des travaux ? 

Pour faire réagir ces propriétaires, la Ville applique une taxe portant sur les friches commerciales (TFC). Cette dernière sera progressive : 10 % la première année, 15 % la deuxième, puis 20 % la troisième. 

Qu'en est-il de l'aide pour la rénovation des devantures ?

 Instaurée en 2023, cette aide est destinée aux commerçants, artisans et professions libérales, sur un large périmètre du centre-ville. Le montant de la prise en charge est de 30% au maximum des dépenses, dans une limite de 15 000 €.