Histoire d’une belle amitié
Si la France et l'Arménie entretiennent une amitié enracinée dans l'Histoire, symbolisée et entretenue notamment par la présence en France d'une importante communauté d'origine arménienne, Saint-Étienne a su créer un modèle de solidarité et d’échange avec la Ville de Kapan, en prouvant qu’elles peuvent travailler ensemble pour un avenir meilleur. Cette initiative contribue non seulement au développement local, mais aussi à la promotion de la paix et de la compréhension des peuples.
Il y a un an, le conseil municipal de la Ville de Saint-Étienne votait à l'unanimité la création d'un jumelage avec la Ville de Kapan, dans le sud de l’Arménie, sur proposition du ministère des Affaires étrangères français. À la frontière de l'Iran et de l’Azerbaïdjan, Kapan est une ville de la région du Syunik, elle-même jumelée avec la région Auvergne-Rhône-Alpes.
C’est dans ce cadre qu’une délégation, conduite par Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne et président de Saint-Étienne Métropole, s’était rendue en Arménie à l’automne 2023. Au cours de ce déplacement, l’édile stéphanois et Gevorg Parsyan, maire de Kapan, avaient ainsi signé un premier accord de coopérations décentralisées en matière d'éducation, de politiques et d’échanges culturels, de jeunesse, de politiques sociales, de médecine, d’économie, d'administration locale et de francophonie. Ce partenariat avait été officialisé à la mairie de Kapan après une matinée d'échanges et de travail sur ces différents champs d'actions, en présence et avec le soutien de l'Ambassade de France en Arménie, qui avait tenu à accompagner la démarche, et qui sera aux côtés de la Ville pour développer les dispositifs et les actions concrètes de coopération décentralisée. Lors de ce déplacement en Arménie, des contacts avaient également été pris avec l’ONG Santé Arménie qui intervient avec l’ensemble des associations médicales françaises présentes en Arménie, et en réponse aux urgences provoquées par la guerre d’Artsakh, avec des réalisations exemplaires pour les populations, comme ce centre de santé implanté dans la ville de Goris, toujours dans la région du Syunik.
À l’automne 2024, une délégation de Kapan, conduite par l’édile de la ville, était présente à Saint-Étienne pour renforcer les premiers liens noués il y a un an, et qui se sont concrétisés encore davantage avec un accord de coopération signé à Saint-Étienne.
Il s’agit pour la Ville de sceller les termes d’une collaboration fructueuse dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la jeunesse, de la santé. La coopération décentralisée c’est avant tout une démarche de solidarité, d’échanges, de partenariats. Un certain nombre d’actions ont déjà été mises en œuvre, à l’instar de l’accueil de travailleurs sociaux de Kapan au sein du CCAS de Saint-Étienne, des échanges de médecins avec Kapan, ou encore le vote d’une subvention de 10 000 € à la structure « Santé Arménie » pour équiper l’hôpital de Kapan de matériel. Ce sont aussi des coopérations avec le CHU, l'Hôpital privé de la Loire et la clinique du Parc. Ce sont aussi des questions très opérationnelles, notamment dans le domaine des transports en commun.
La culture a pris une part importante lors de cette rencontre concomitante à la 38e Fête du livre, avec une programmation dédiée intitulée « Regards sur l’Arménie : mémoire vivante et littéraire ». Grâce à une lecture théâtralisée, des rencontres avec des photographes, romanciers, correspondants de guerre, une exposition photo, une conférence géopolitique, un concert caritatif au Fil, nombreux Stéphanoises et Stéphanois ont pu découvrir ou approfondir leurs connaissances sur ce pays, sa culture et ses liens avec leur ville. La coopération décentralisée est un outil puissant de diplomatie, de développement, de solidarité.
C’est aussi une formidable opportunité pour nos territoires de rayonner à l’international, et de participer à un monde plus solidaire, plus durable et plus respectueux des différences.
C’est aussi attirer l’attention sur cette région du monde, convoitée par l’Azerbaïdjan, qui a déjà payé un fort tribut humain et géographique, et que nous souhaitons, avec l’État français, soutenir dans ce conflit. Cette vision partagée par les deux édiles se manifestera également par la dénomination d’un Centre de la francophonie de Kapan « Saint-Étienne » et par la présence de l’Arménie comme pays invité lors de la Biennale internationale design Saint-Étienne, en 2025.
Une belle preuve d’amitié forte et sincère entre les deux maires et leurs deux villes.
Le Groupe de la Majorité Municipale
Les bienfaits du numérique à la culture
Auréolées du label « Bibliothèque numérique de référence », nos médiathèques municipales se sont mises à l’ère du numérique. Pour ce faire, la Ville de Saint-Étienne a investi plus de 800 000€.
Véritable révolution, nous avons fait le choix de nous approprier les outils du monde numérique pour moderniser nos médiathèques et pour répondre aux nouveaux besoins des Stéphanoises et des Stéphanois.
Parallèlement, la Ville a mis en place, il y a trois ans, un accompagnement vers l’autonomie et la découverte de nouvelles technologies pour les publics peu familiarisés avec le numérique dans nos Espaces de Pratiques Numériques (EPN), et avec des conseilleurs numériques lors de permanences, ateliers ou kiosques numériques dans les quartiers.
Si la culture du numérique peut paraître austère, voire présenter un non-sens pour les coutumiers des pages papier, elle se révèle(ra) indispensable tant elle fait partie de notre paysage.
C’est ainsi que pour garantir l’accès à la culture numérique, nous avons créé un nouvel espace de culture et de création numérique de 300 m² : le Combo. Ce site, agencé en partenariat avec l’atelier et chantier d’insertion de Montaud, inspire la création numérique. Pour réaliser vos projets, des espaces de pratique numérique sont à disposition des usagers (Fablab, jeux vidéo, outils de captation pour la production audio et vidéo, ateliers de narration numérique et de bricolage, imprimante 3D, brodeuse numérique…). Et pour les novices, des formations numériques sont proposées et l’équipe de médiateurs numériques accompagne les visiteurs dans ce nouveau parcours.
Mais le numérique, ce n’est pas que ça.
Le numérique peut faciliter la vie des usagers. C’est ainsi que nous avons équipé la médiathèque de Tarentaize d’automates de prêts permettant à tous de rendre des ouvrages à n’importe quelle heure, du jour et de la nuit.
Le numérique permet aussi de sauvegarder des ouvrages précieux tout en permettant un accès au plus grand nombre. Ainsi, la Municipalité a acquis un scanner afin de valoriser les documents sur microfilm, numériser les collections les plus rares et les rendre accessibles depuis le site internet.
Que les habitués de la page papier se rassurent, les livres physiques auront toujours une place dans nos rangées.
Le groupe de la majorité municipale