Avril 2025 : Tribunes libres

La rubrique Tribunes libres est ouverte aux groupes politiques du conseil municipal. Ces textes, ainsi que toute autre forme de communication externe, n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Publié le - Mis à jour le

Groupe de la Majorité Municipale

Saint-Étienne, une ville résolument tournée vers le bien-être de ses aînés

Dans un monde où l'isolement des personnes âgées devient un enjeu sociétal majeur, Saint-Étienne se distingue par son engagement envers ses seniors. 
Saint-Étienne, ville pionnière dans l'adaptation au vieillissement de sa population, franchit une nouvelle étape dans son engagement envers les aînés. Avec près d'un quart de sa population âgée de plus de 60 ans, et une projection d'un tiers à l'horizon 2030, la cité stéphanoise a fait du bien-vieillir une priorité.
Engagée depuis 2016 dans la démarche "Ville amie des aînés", Saint-Étienne œuvre au quotidien pour créer un environnement urbain participatif et accessible. Cette initiative s'inscrit dans une politique gérontologique ambitieuse, axée sur le maintien à domicile, la prévention de l'isolement et l'amélioration de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
Depuis 2014, la Ville a mis en place une série d'initiatives innovantes et audacieuses qui transforment le quotidien de nos aînés et renforcent leur place au cœur de la cité.
La création d'un Accueil seniors à l'Hôtel-de-Ville, le lancement du Pass loisirs seniors pour favoriser les sorties culturelles et sportives, et la mise en place d'un Conseil consultatif des seniors dès 2015 témoignent de notre volonté d'impliquer activement nos aînés dans la vie de la cité. 
Au cœur de cette démarche, un réseau de bénévoles dévoués rend des visites conviviales aux personnes âgées isolées, leur apportant non seulement de la compagnie, mais aussi un soutien précieux pour participer à diverses activités. Cette initiative, lancée par la municipalité, témoigne d'une volonté forte de lutter contre la solitude et de promouvoir l'entraide intergénérationnelle.
La Ville ne s'arrête pas là. Consciente des défis du numérique pour les seniors, elle propose des ateliers encadrés par des conseillers spécialisés, permettant aux aînés de se familiariser avec les outils digitaux et de gérer leurs démarches en ligne en toute autonomie.
L'aménagement urbain n'est pas en reste. Le square Préher, doté d'un physioparc spécialement conçu pour les seniors, offre un espace de bien-être et d'activité physique adapté. Et pour ceux qui préfèrent rester près de chez eux, les « chaises conviviales », installées dans 11 structures de quartier durant l'été, invitent à la conversation et aux rencontres impromptues.
Saint-Étienne a également mis en place des services essentiels comme le portage de repas à domicile, favorisant ainsi le maintien à domicile des personnes âgées. 
La Cité des Aînés, projet révolutionnaire situé au cœur du quartier Bellevue, illustre également parfaitement cette vision. Conçue comme un véritable village urbain, elle offre un parcours complet du « bien-vieillir » avec des logements adaptés, une résidence autonomie, un Ehpad et des espaces de vie collectifs.
Ces initiatives, allant des rencontres conviviales aux services pratiques, illustrent l'approche globale et bienveillante de Saint-Étienne envers ses aînés. La Ville se positionne ainsi comme un modèle d'engagement municipal pour le bien-être et l'inclusion des personnes âgées, créant une communauté où chaque génération a sa place et où la solidarité n'est pas un vain mot.
La Ville a également accueilli, en 2021, le colloque annuel et l'assemblée générale du Réseau francophone des « Villes amies des aînés », dont elle fait partie depuis 2016, confirmant son statut de référence en matière de politique senior. Le lancement officiel du label « Ami des Aînés » en 2021 à Saint-Étienne marque un tournant décisif. Ce label, fruit d'une large consultation des aînés en France, valorise les dynamiques territoriales et vise à accompagner les acteurs locaux dans l'amélioration continue de leurs politiques. Notre belle cité stéphanoise s'affirme comme un modèle d'innovation et d'engagement envers nos seniors et s'apprête à franchir une nouvelle étape avec la labellisation.
Pour Saint-Étienne, c'est l'opportunité de voir ses efforts reconnus et d'intensifier son action en faveur d'une société plus inclusive.
En route vers l'obtention du label « Ami des Aînés », Saint-Étienne s'engage dans un processus rigoureux d'évaluation et d'amélioration continue. Cette démarche permettra non seulement de valoriser les initiatives existantes, mais aussi d'identifier de nouvelles pistes d'action pour répondre aux défis du vieillissement.
Saint-Étienne se positionne ainsi comme un modèle d'adaptation aux enjeux démographiques, faisant de la silver économie un véritable levier de développement et d'innovation sociale. La labellisation « Ville Amie des Aînés" sera sans nul doute une reconnaissance méritée de cet engagement exemplaire en faveur du bien-vieillir.
Ensemble, continuons à faire de Saint-Étienne une ville où il fait bon vivre à tout âge, une ville qui anticipe l'avenir et s'adapte aux besoins de tous ses habitants. Car c'est en prenant soin de nos aînés que nous construisons une société plus solidaire et plus humaine pour tous.


Le Groupe de la Majorité Municipale

Saint-Étienne mobilisée contre le frelon asiatique : une action forte pour la biodiversité

Le frelon asiatique, prédateur invasif, représente une menace majeure pour la biodiversité, et en particulier pour les abeilles, essentielles à la pollinisation et à l’équilibre de nos écosystèmes. Alors que l’État vient de renforcer son arsenal avec un plan national ambitieux, Saint-Étienne s’illustre comme un modèle de réactivité et d’innovation dans cette lutte cruciale.
Bien avant l’annonce du plan national, Saint-Étienne avait pris les devants. La municipalité, en partenariat avec des acteurs locaux, comme le Syndicat d’Apiculture de la Loire et les jardins familiaux, a mis en œuvre une stratégie efficace pour limiter la prolifération du frelon asiatique. Parmi les mesures phares : la mise à disposition gratuite de pièges spécifiques conçus localement pour capturer les fondatrices au printemps, période-clé pour enrayer leur expansion.
La Ville a également instauré une prise en charge totale de la destruction des nids signalés dans l’espace public. Consciente que cette lutte est une responsabilité collective, elle encourage les propriétaires privés à participer activement, en subventionnant 50 % du coût de destruction des nids sur leurs terrains. Ces actions témoignent d’une volonté politique forte d’impliquer tous les citoyens dans la préservation de la biodiversité.
Cette dynamique locale s’inscrit dans le cadre plus large du plan national récemment adopté, qui vise à coordonner les efforts sur tout le territoire. Ce plan met l’accent sur des pratiques respectueuses de la biodiversité et sur l’accompagnement des apiculteurs, tout en proscrivant les méthodes non sélectives qui pourraient aggraver la situation.
Face à une menace qui dépasse largement le cadre local, Saint-Étienne montre que des actions concrètes et coordonnées peuvent faire la différence. En protégeant les abeilles et en mobilisant citoyens, collectivités et experts, la Ville affirme son rôle de leader dans la défense de notre patrimoine naturel. Préserver la biodiversité n’est pas seulement un défi environnemental : c’est un impératif politique et sociétal auquel nous devons tous répondre avec détermination.

 

Nadia Semache, Charles Dallara, Diarra Kane, Laura Cinieri, Brigitte Regeffe
Le Groupe de la Majorité

Saint-Étienne Groupe Communiste

Pour le maintien d’une unité de crise en Psychiatrie au CHU !

En 2018, l’Observatoire International des Prisons estimait qu’une personne détenue sur 4 souffrirait de troubles psychotiques. En 2010, la FNARS déclarait que la rue était un des plus grands hôpitaux psychiatriques.

La prison comme la rue ne pourront jamais être des lieux de soins. Ces constatations résonnent avec douleur sur notre territoire : à la prison de la Talaudière ou dans les rues de Saint-Étienne. 

Supprimer l’unité d’hospitalisation de crise pour faire une équipe mobile ne répond pas aux besoins. Quand les patients se mettent en danger, la famille ne peut pas remplacer les soignants. En cas de crise, il y a besoin d’une prise en charge spécifique et le lieu de vie de la personne n’est plus adapté. 

Nous soutenons la lutte des personnels pour maintenir un service de psychiatrie répondant aux besoins de santé mentale des usagers et pour garantir des conditions de travail de qualité pour les soignants. 

L’extra-hospitalier dans son ensemble devrait aussi être en mesure de répondre aux besoins de la population. 

Quant au maire qui siège au Conseil de Surveillance du CHU, il n’a pas brillé par son soutien à la lutte des soignants qui défendent le service public, il ne semble pas faire de liens entre le drame de novembre 2024 et la situation de la psychiatrie à Saint-Étienne. Un aveuglement de plus.

 

Christel Pfister, Michel Nebout

Groupe Saint-Étienne Demain

Halles Mazerat : chronique d’un échec redouté

C’est malheureusement sans grande surprise, au regard des rumeurs de difficultés persistantes entendues depuis plusieurs mois, que nous avons appris le 18 février dernier, le départ de l’exploitant des Halles Mazerat, Biltoki.
Dès l'origine, nous avions salué la réhabilitation de ce lieu emblématique. Mais nous avions aussi alerté sur la fragilité du modèle choisi : ces halles ne pourraient fonctionner durablement qu'avec une offre adaptée au pouvoir d'achat des Stéphanois.
Ainsi, après l’euphorie des mois suivant l’ouverture, les signes d'une offre insuffisamment adaptée à la réalité socio-économique de notre ville et au pouvoir d’achat de ses habitants sont apparus : loyers prohibitifs, fermeture en série des commerces, vacance de cellules... Rien de tout cela n'a pourtant poussé la municipalité à revoir sa copie.
Le résultat de cette désormais bien connue « méthode Coué » ? Une locomotive commerciale à l'arrêt et toujours plus d’incertitudes pour notre centre-ville. Dans cette situation, nous demandons à la Ville d'envisager une reprise municipale des Halles pour leur redonner leur vocation première : un espace accessible, populaire et attractif pour les commerçants comme pour les habitants.
Ce fiasco s'inscrit dans une gestion commerciale plus large marquée, depuis 2014, par une accumulation d’erreurs stratégiques : la concurrence de Steel, une politique de stationnement incohérente, le cafouillage sur la friche H&M... autant de choix discutables qui ont affaibli l'attractivité du centre-ville. Il est temps de rompre avec cette gestion mortifère et de repenser en profondeur le commerce à Saint-Étienne, en concertation avec les acteurs économiques et les habitants, pour retrouver une ville dynamique et commerçante. 

 

François Boyer, Pierrick Courbon, Isabelle Dumestre, Ali Rasfi, Laetitia Valentin
Courriel

Saint-Étienne Le temps de l'écologie

Communiquer n’est pas jouer !

Voici revenu le temps de la propagande. Notre “encore” maire, toujours mis en examen, fait publier un supplément au magazine municipal pour mettre en valeur son bilan concernant l'urbanisme de la ville.
Ce “Projet Urbain”, qui ressemble plus à un document de lancement de campagne, met en avant des réalisations et de futurs aménagements, pourtant promis depuis longtemps.
Une fois encore, la mise en valeur des mandats de M. Perdriau et de son équipe est payée par les Stéphanoises et les Stéphanois.
En début de deuxième mandat, un conseiller municipal délégué avait été désigné pour mettre en place l'évaluation des politiques publiques. Depuis sa démission, rien n'a été fait.
Une fois de plus, la communication à outrance remplace la mise en place d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs qui auraient permis d’évaluer concrètement les actions menées et à venir.
Mais communiquer ne suffit plus. Cela ne peut masquer, par exemple, les fermetures de commerces du centre-ville, comme les halles Mazerat. L'implantation de Steel a eu des conséquences désastreuses de ce point de vue. Les commerçants réclament, à raison, une véritable politique favorisant leur activité.
L'écart grandissant entre ce qui est mis en avant et la réalité à laquelle les Stéphanoises et Stéphanois sont confrontés au quotidien devient insupportable.
L'équipe en place n’est plus crédible. Il est grand temps de passer à un langage de vérité et de transparence.
Lors du grand débat citoyen, les Stéphanoises et les Stéphanois ont été nombreuses et nombreux à participer à cette démarche populaire. Le travail produit a été riche de suggestions et de propositions. Qu'en a fait l'équipe en place ? Il y a là un gisement inexploité de l'intelligence collective mobilisée, qu'il conviendra de réactiver.
C'est ce que nous nous proposons de faire. C'est avec vous que la ville changera vraiment, pour de vrai et pour de bon !

 

Les élu·es municipaux écologistes
Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi, Olivier Longeon 
Courriel  - Permanence : 1 place Dorian, lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 14 h à 17 h

Groupe Saint-Étienne avant tout

Retrouver enfin un débat public apaisé

Notre pays se trouve aujourd'hui dans une situation de crise politique et démocratique préoccupante. À la crise institutionnelle au plus haut niveau de l'État, s'additionne une crise de la représentation et une baisse dramatique de la confiance que les Français accordent à leurs responsables politiques.

Comme le souligne le dernier Baromètre de la confiance politique réalisé par le CEVIPOF, c'est désormais 74 % des Français interrogés qui déclarent ne pas avoir confiance dans la politique et 71% qui considèrent que notre démocratie ne fonctionne pas bien.

Cette défiance est particulièrement dirigée envers les institutions nationales, mais elle touche aussi désormais l'ensemble des pouvoirs publics. Ainsi, nous aurions tort, en tant qu'élus locaux, de ne pas prendre en compte ces signaux d'alerte adressés par nos concitoyens.

Dans cette situation où les liens de confiance entre les Français et leurs représentants se fissurent peu à peu, il apparaît d'autant plus irresponsable de recourir dans nos assemblées à la violence verbale, aux invectives, aux insultes, aux attaques personnelles ou encore aux mises en causes individuelles.

Ce triste spectacle, malheureusement, n'épargne pas notre Conseil municipal. Depuis de nombreux mois, notre assemblée est en effet le théâtre d'interventions toujours plus excessives du Maire, qui préfère répondre par l'attaque et l'invective aux légitimes questions que les conseillers n'appartenant pas à la majorité posent sur les dossiers municipaux.

En prononçant des paroles agressives plutôt qu'en argumentant son propos, on traduit au final bien souvent la fébrilité de son positionnement. Selon l'adage, l'insulte est souvent l'argument final de celui qui ne trouve plus rien à dire. 

De la même manière, en mettant en cause publiquement nos partenaires essentiels : le Département, la Région, mais aussi l'État, on conduit la collectivité qu'on représente à l'impasse et à l'isolement. Lorsque l'on insulte leurs élus municipaux, c'est l'ensemble des Stéphanois qui se sentent également insultés.

Cette fuite en avant constitue un dangereux précédent et nous amène à tirer la sonnette d'alarme. Cette absence de sérénité est très préoccupante dans la gestion quotidienne de notre Ville. Nous appellons le Maire et certains de ses adjoints à reprendre leurs esprits pour terminer ce mandat dans un climat plus apaisé.

 

Le Groupe Saint-Étienne Avant Tout
Nicole Peycelon (Présidente), Paul Corrieras, Marie-Eve Goutelle, Jean Jamet, Robert Karulak, Claude Liogier, Patrick Michaud, Jacques Phrommala, Alain Schneider
Courriel