Janvier / Février 2025 : Tribunes libres

La rubrique Tribunes libres est ouverte aux groupes politiques du conseil municipal. Ces textes, ainsi que toute autre forme de communication externe, n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

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Groupe de la Majorité Municipale

Châteaucreux, véritable écoquartier d’affaires 

Si Saint-Étienne est le lieu où tous les styles architecturaux sont quasi-représentés, ce n’est pas pour rien. Des réalisations emblématiques : il y en a eu. 

Mais c’est la vision proposée en 2014 qui a changé la donne. Le secteur de la gare de Châteaucreux en est l’exemple le plus charismatique. 

Dès 2014, l’objectif de la majorité a été de renforcer le cœur de ce quartier en privilégiant le développement de programmes immobiliers et d’espaces publics autour de la gare, afin de consolider l’acte multimodal menant au centre-ville. 

Au-delà des aspects architecturaux, c’est la question des usages qui a permis de mettre en cohérence les interventions publiques et de faire de Châteaucreux un véritable écoquartier d’affaires et l’une des principales vitrines de Saint-Étienne, à 10 minutes de l’hyper-centre. 

Châteaucreux est désormais le second pôle tertiaire régional et sa croissance continue. 

Des constructions de plus en plus nombreuses parachèvent le renouveau affirmé de cet écoquartier d’affaires, vitrine économique de la ville. Châteaucreux représente la marque d’une volonté municipale forte : celle de réconcilier à la fois économie et vie durable. 

Si l’acte fondateur a été le regroupement de l’ensemble des services du groupe Casino en 2007, le projet développé sur Poste-Weiss en 2014 a manifestement donné un coup d’accélérateur à la transformation du quartier, suscitant l’intérêt d’acteurs nouveaux avec la sortie de programmes importants. Ainsi, de nouvelles constructions ont vu et voient le jour, comme tout dernièrement la tour à énergie positive Tésé avec 56 logements sur 16 étages, ou encore l’îlot Tête de Soleil, regroupant 52 logements, des bureaux et des cellules commerciales, tout en intégrant la façade historique de l’ancien Hôtel de la Gare. 

Châteaucreux, c’est aussi la qualité d’habiter et de travailler qu’offre Saint-Étienne. C’est aussi la concrétisation d’une coproduction publique-privée fructueuse. La réalisation de cet ensemble urbain s’est faite progressivement avec l’arrivée de services, suivie par des programmes de logements et l’ouverture de deux hôtels indispensables au développement économique et touristique de la ville, soit 56 000 m² de source d’activités créés pour les entreprises de notre territoire, et donc pourvoyeurs d’emplois. L’avenir nous réserve encore de beaux projets sur le secteur. 

D’autres gisements de foncier à l’entrée de Châteaucreux, en venant de Lyon, offrent ainsi des opportunités nouvelles de développement. Le secteur nord de la Zac, dans le quartier du Soleil, au-delà du faisceau ferré, constitue aussi un nouveau défi à relever. 

La 3e ligne de tramway constitue bien plus qu'une simple amélioration de la desserte en transports en commun, la 3e ligne de tramway a été conçue comme une véritable armature autour de laquelle la Ville de Saint-Étienne a procédé au renouvellement urbain du secteur nord-est de la ville. 

Au-delà des zones directement impactées par le tracé du tram, le choix a été fait de réaménager de nombreux espaces publics afin de favoriser les modes doux et améliorer le cadre de vie des Stéphanois (exemples : la voie verte devient un mode doux essentiel du quart nord-est de la ville, la réfection du boulevard du Colonel Marey, qui propose une voie cyclable, de grands trottoirs et une voirie d'entrée de ville totalement refaite, le réaménagement de la rue du Monteil aux abords de l'école, la reprise complète de l’avenue Denfert-Rochereau pour relier la gare au centre-ville, l'aménagement du square Girard, du chemin du Bardot, la rénovation de l’entrée du gymnase du Puits Thibaud, le cheminement et la passerelle le long de l'Afpa pour connecter le quartier du Soleil au secteur plaine Achille…). 

C'est également l'occasion de démolir les bâtiments vétustes qui ternissent l'image de notre ville, pour laisser place à des programmes immobiliers de qualité. Aujourd’hui, et en dépit des crises successives, de nombreux programmes immobiliers sont déjà en chantier ou sur le point de démarrer, ce qui représente environ 106 M€ d’investissement privé pour la construction de 51 000 m². Dans l’axe de cette nouvelle ligne de tramway, ce sont environ 14 hectares d’anciennes friches converties qui font aujourd’hui l’objet d’une attention toute particulière de notre part, en concertation avec les habitants du quartier. 

Concrètement, il est prévu de développer plus de programmes de logements pour répondre à la demande croissante en logements adaptés aux nouveaux standards de qualité d’habiter et aux nouvelles aspirations, en termes de qualité de vie. Cela signifie que la deuxième phase de développement au nord de la gare va s’enrichir d’opérations d’habitat entourées d’espaces publics généreux, largement végétalisés, pour donner vie à une « cité jardin » unique dans la ville et d’un nouveau parc. 

Cette politique volontariste que nous conduisons sur notre territoire, et qui porte ses fruits, est aussi reconnue au plus haut sommet de l’État. Elle est ainsi assurée d'un soutien de 5 M€ pour le renouvellement urbain de Saint-Étienne, retenu dans le cadre du dispositif « Territoires engagés pour le logement ». 

Le Groupe de la Majorité Municipale

Parce que la santé de nos enfants n’a pas de prix

La dernière étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur le comportement des enfants d’âge scolaire, axée sur la santé et le bien-être des adolescents, révèle des niveaux inquiétants de tabagisme, en particulier chez les jeunes. En effet, 5 % des garçons et 2 % des filles ont déjà fumé à l’âge de 11 ans. Or, et ce n’est plus un secret aujourd’hui, on sait que l’exposition des enfants à la nicotine peut avoir des effets néfastes et durables sur le développement du cerveau. Et pas seulement  : asthme, infections respiratoires, troubles de la fonction et de la croissance pulmonaires, réduction des conditions physiques, tant en termes de performance que d’endurance. De plus, la dépendance à la nicotine s’installe après moins de cigarettes et en moins de temps chez les jeunes que chez les adultes.

Détentrice depuis 2023 du label « Espaces sans tabac » attribué par la Ligue contre le Cancer pour ses parcs et jardins, la Ville de Saint-Étienne, dans le cadre de son Plan cancer, entend participer à la lutte contre le tabac en favorisant l’arrêt du tabagisme et en prévenant l’entrée en tabagie des jeunes, cible majeure des industriels du tabac. Après avoir interdit de fumer ou de vapoter dans les aires de jeux, puis nos parcs et jardins, et parce que la santé de nos enfants n’a pas de prix, la Ville de Saint-Étienne a pris des mesures concrètes pour protéger la santé et le bien-être des petits Stéphanois en rendant les abords de nos 69 écoles et de nos 10 crèches « espaces sans tabac », vapotage compris. 

Depuis le mois de novembre dernier, il est interdit de fumer à proximité des établissements scolaires et des structures accueillant les tout-petits. Cette initiative vise à améliorer la qualité de l’air et à garantir un environnement plus sain. 

Ainsi, nous participons à sensibiliser nos enfants aux dangers du tabac et à leur montrer l’exemple d’un mode de vie sain et responsable. 

En créant les zones « écoles et crèches sans tabac », nous agissons non seulement pour réduire leur exposition à des substances toxiques lorsqu’ils rentrent et sortent de l’école, mais également pour prévenir l’entrée en tabagie de ces futurs jeunes adultes. En effet, nous le savons, plus un produit disparaît de notre quotidien, moins il est consommé, et ces nouveaux espaces gommeront l’existence de la cigarette aux yeux de nos enfants. 

En investissant dans la santé des jeunes générations, la Ville vise à mettre pleinement en œuvre toutes les mesures pour protéger les enfants contre l’initiation au tabagisme et d’autres méfaits du tabac et pour faire de nos écoles et de nos crèches des lieux encore plus sûrs et agréables pour eux.

Et comme la période est au propice aux bonnes résolutions, pourquoi ne pas s’engager avec vous à lutter contre le tabagisme en faisant de Saint-Étienne une ville libre sans tabac ? 

Nous souhaitons à tous une bonne année, et surtout une bonne santé. 

Le Groupe de la Majorité Municipale

Saint-Étienne Groupe Communiste

2025, une année pour tourner la page Perdriau !

Nous vous présentons tous nos vœux de solidarité et de courage pour cette dernière année du règne Perdriau et de sa majorité effritée. 

Services publics en berne, disparition d'une Résidence Autonomie, fermeture des serres, de berceaux de crèche, fermeture d'amicales laïques et associations en périls, subventions versées sans clarté politique, vente à la découpe de la ville et du domaine patrimonial, écoles publiques délaissées, fiasco de la Cité du Design, hausse historique des impôts locaux, agents en souffrances, démissions d'élus de la majorité et scandales de la « sex tape »... il est temps de préparer une alternative. 

Répondre aux besoins des habitants et aux enjeux climatiques à venir doit être le fil conducteur d'une politique de gauche, sociale, féministe et écologiste. Par exemple, nous porterons une politique santé publique digne de ce nom avec la création d’un centre municipal de santé et une approche de santé communautaire, garante d’une démocratie sanitaire locale. 

Face à la pseudo démocratie locale actuelle, nous en construirons une avec nos partenaires, avec vous, sans clientélisme, et ayant un réel rôle auprès du conseil municipal. 

Le vote des résidents étrangers sera discuté pour les élections et consultations locales. 

Nous devons en finir avec les fonctionnements toxiques qui sévissent depuis 2014.

Michel Nebout, Christel Pfister 

Groupe Saint-Étienne Demain

Parking des Ursules : 10 ans de procrastination

Nous apprenions lors du dernier Conseil municipal que le parking des Ursules va prochainement faire l’objet de travaux de conservation rendus nécessaires par sa vétusté, que chacun constate chaque jour. Par ailleurs, des études de faisabilité et de programmation vont être lancées par Saint-Etienne Métropole, le tout nécessitant un financement par la Ville de l’ordre de 250 000 euros par an dès cette année. 

Nous en sommes donc là concernant l’avenir de cette verrue implantée en plein centre-ville… Toujours au point mort, toujours aucun projet structurant, toujours en phase d’étude… Que de temps et d’argent perdus ! 

Gaël PERDRIAU déclarait avec force en 2014 dans son programme, visant à « provoquer l’avenir », que « le site des Ursules devait faire l’objet d’une réflexion en profondeur incluant l’Ecole des Beaux-Arts, la Bourse du travail, la place Boivin, les Halles et jusqu’à la rue de la Ville ». Il déclarait aussi que cela supposait une vision en matière de logement, de desserte en transports en commun, d’implantation d’activités, d’offre de loisirs et de culture. 

10 ans plus tard, force est de constater que cette vision, Gaël PERDRIAU ne l’a toujours pas trouvée et quelque part, ses errements contribuent à la déliquescence de notre commerce de centre-ville que tout le monde peut observer factuellement, un peu plus chaque jour. 

À n’en pas douter, il recyclera ses promesses et se servira du rendu des études qui seront menées d’ici là pour tenter d’étayer un prochain catalogue de campagne… Hélas, cette fois, le mal est fait. Personne ne croit plus en sa « vision » concernant l’aménagement du centre-ville et il est grand temps d’apporter, enfin, un souffle d’espoir pour sa survie. Nous y prendrons toute notre part.  

François Boyer, Pierrick Courbon, Isabelle Dumestre, Ali Rasfi, Laetitia Valentin, Courriel

Saint-Étienne Le temps de l'écologie

Saint-Étienne doit rester une ville où chacun a sa place

Depuis 2014, la part de la population stéphanoise sous le seuil de pauvreté est passée de 21 à 28%. 
Certes, la hausse du coût de l’énergie exacerbe les fragilités sociales. Saint-Étienne est particulièrement touchée, avec de nombreux logements mal isolés et des aides qui peinent à toucher les personnes concernées. Les factures d’électricité et de gaz explosent, et trop de ménages n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins essentiels. 

Les écologistes demandent régulièrement un renforcement des programmes de rénovation thermique. Cela permet de lutter efficacement contre la précarité énergétique, de réduire l’impact environnemental des bâtiments et d'améliorer le reste-à-vivre de tous et toutes. 

Nous voulons également inscrire la ville dans la démarche “Territoire Zéro Non Recours”. Cette action permet de lutter efficacement contre la pauvreté en repérant puis en allant vers les personnes concernées, pour les accompagner et leur permettre d’accéder aux droits auxquels ils peuvent prétendre. 

Il est impératif de repenser nos priorités budgétaires, pour mener des politiques sociales ambitieuses et garantir l’accès à des services publics de qualité, notamment en matière de santé, d’éducation et de transports. 

Nous devons enfin nous attaquer aux causes structurelles de la pauvreté. Saint-Étienne a besoin de redynamiser son économie locale, en favorisant la création d’emplois dans des secteurs porteurs comme la rénovation écologique, l’agriculture urbaine, les mobilités douces, les énergies nouvelles. 

L’augmentation de la pauvreté n’est pas une fatalité. Elle est aussi le résultat des choix politiques de M. Perdriau et ses différents adjoints. Nous avons le devoir d’agir face à cette urgence sociale, car laisser s’aggraver ces inégalités, c’est compromettre la cohésion de notre ville et l’avenir de ses habitants.

Saint-Étienne doit rester une ville où personne n'a à choisir entre sa dignité et sa survie.

Les élu·es municipaux écologistes
Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi, Olivier Longeon 
letempsdelecologie@ protonmail.com - Permanence : 1 place Dorian, lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 14 h à 17 h

Groupe Saint-Étienne avant tout

Engagés pour un nouvel élan

L'année qui vient de s'écouler a été une année délicate. Notre ville se retrouve plus que jamais isolée visà- vis de ses partenaires, alors que la crise sociale et économique touche de nombreux Stéphanois et nécessite des réponses concertées, innovantes et adaptées. 

Or, dans un contexte d'instabilité nationale mais aussi d'affaiblissement de la gestion municipale, Saint-Étienne ne dispose plus aujourd'hui de tous les outils pour mener des politiques publiques en faveur de notre qualité de vie et, en dialogue avec les habitants, pour une défense efficace des intérêts de notre territoire. 

Pourtant, nous savons combien les acteurs économiques et sociaux se mobilisent au quotidien afin de développer leur activité, de créer de nouveaux projets et d'apporter à tous une grande et meilleure diversité de biens comme de services. 

Les forces vives de notre territoire attendent aujourd'hui davantage de soutien et d'écoute attentive de la puissance publique pour affronter plus sereinement les difficultés du moment et amorcer de nouvelles dynamiques. Il est essentiel que notre Ville s'engage à retisser les liens avec chacun de ses partenaires, le département, la région, mais aussi l'État, en recréant les conditions d'un dialogue riche et franc porté par une démarche collective permettant à l'ensemble des habitants d'exprimer leurs besoins. 

Il est temps de commencer à construire ensemble la Ville de demain, en développant une vision globale qui permettra d'anticiper les évolutions urbaines et sociales à l'horizon 2030, tout en s'attachant à préserver notre cadre de vie, notre sécurité, mais aussi l'identité et la diversité de nos quartiers qui sont la richesse de notre Ville. 

Pour cela, nous agirons de toutes nos forces afin que 2025 soit une année fructueuse en rencontres et échanges, avec l'ensemble des acteurs locaux et des habitants. Nous donnerons ensemble un nouvel élan à Saint-Étienne. Et de cette manière nous contribuerons à favoriser une alternative démocratique réconciliant les Stéphanois et leurs responsables municipaux.

Le Groupe Saint-Étienne Avant Tout
Nicole Peycelon (Présidente), Paul Corrieras, Marie-Eve Goutelle, Jean Jamet, Robert Karulak, Claude Liogier, Patrick Michaud, Jacques Phrommala, Alain Schneider