Fond avec décoration de marque Littérature : Bavrage - table ronde

Venez participer à une table ronde littéraire avec les autrices Polina Panassenko et Marielle Hubert, dans le cadre du projet Bavrage.

Publié le - Mis à jour le

Horaires :

ouverture : Vendredi 25 avril 2025
Ouverture le vendredi de 10h à 12h.
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Le

Lieu : Bâtiment des Forges

Conseil de quartier: 6. Carnot, Foch, Montaud, Côte-Chaude, Michon, Grand Clos

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Marielle Hubert, écrivaine et fondatrice de la compagnie de théâtre "La Folie Nous Suit," publie en 2024 "Il ne faut rien dire", récit du trauma silencieux d'une mère et de ses conséquences sur la vie de ses filles.
En passant par le témoignage et la fiction, l'autrice raconte comment la mère du personnage principal refuse de mourir. Elle écrit sur l'indicible, sur sa manière de contaminer le corps et de le rendre malade. Il ne faut rien dire c'est aussi fabriquer une bouche à un buffet et le faire chanter, c'est donner une corporalité à la parole là où on l'attend le moins. Aussi, des scènes et des dialogues fictifs comblent les lacunes de l'histoire familiale, ainsi, Marielle Hubert propose une réflexion sur le silence.

Autrice, traductrice et comédienne franco- russe, Polina Panassenko publie son premier roman Tenir sa langue en 2022 et remporte cette même année le prix Femina des lycéens.
Ce roman se construit autour de la quête judiciaire du personnage principal pour retrouver son prénom, Polina, et ce qu'il signifie, pour se réapproprier une identité effacée par sa francisation en « Pauline ». Son parcours se construit en deux langues, deux pays, la France et la Russie, qui se confondent ou s'opposent, et qui ne portent pas les mêmes enjeux. La langue doit être tue, garder en soi, ne pas franchir les mondes du dedans (le cercle familial ou son corps), pourtant elle est là, latente, mais les mots sont prêts à être « expulsé ». Tenir sa langue est l'occasion d'un questionnement sur franchissement du langage, de l'enfance à l'âge adulte."

Le projet « Bavrage » insiste sur l’importance du regard, de l’observation attentive qui précède la parole, comme si le langage devait se construire à partir de ce qui se donne à voir mais refuserait encore d’être nommé. « Bavrage », écho lointain du mot « barrage », représente un débordement qui rappelle l’acte de braver.

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