Les deux types de mouvements de terrain à Saint-Étienne
Le mouvement de terrain minier
L’exploitation du sous-sol à plus ou moins grande profondeur a fragilisé le territoire communal. Malgré les travaux de sécurisation qui ont suivi l'arrêt de l'exploitation minière, des risques résiduels subsistent. Plusieurs phénomènes d'instabilités sont susceptibles d'affecter les terrains à l'aplomb d'ouvrages miniers : les tassements, les affaissements progressifs, les effondrements localisés, les effondrements généralisés, les glissements de pente, etc.
L'effondrement localisé, également appelé fontis, est la conséquence de l’éboulement de cavités proches de la surface (à moins de 50 mètres de pronfondeur). Il concerne les zones situées à proximité des anciens puits et entrées de galeries ou fendues.
Des effondrements localisés se sont déjà produits, notamment dans le quartier de Côte Chaude (rue Louise Michel et rue des Potagers).
Le mouvement de terrain géologique
On entend par mouvement de terrain géologique les éboulements, les chutes de pierres, les glissements de terrain ou encore les coulées boueuses. Ce sont des phénomènes plus ou moins rapides qui peuvent être particulièrement destructeurs.
Lié au relief, à la nature du terrain et aux phénomènes climatiques, ce risque ne concerne que certaines zones très localisées.
A Saint-Étienne, ce risque est avéré sur le site du Crêt Coupé à Terrenoire.
Les dommages causés par les mouvements de terrain peuvent être très importants et affecter les bâtiments, la voirie et les réseaux, notamment de gaz et d'eau.