Les résidents actuels des ateliers
Aléatronome
À la fois espace de travail collectif pour les artistes et lieu de convivialité, l’Aléatronome est géré par l'association Cinquante Quatre qui porte l’ambition de réunir les acteurs et actrices de la scène artistique et musicale stéphanoise. Ce lieu de vie propose de rendre accessibles ces pratiques à travers l'animation d'une webradio, l’organisation de workshop et la programmation de concerts et de projections.
Site web : aleatronome.com
@Aleatronome
Loïc Bonche
La pratique de Loïc Bonche emprunte ses formes à divers champs culturels, dans une volonté de décloisonnement des pratiques artistiques. Son travail est empreint d’une intime relation au faire. Par la mise en pratique de concepts tels que ceux de la mètis et de la technè, il établit des rapports processuels entre des gestes de création issus tant du punk, du graffiti, du tifosi que de la pêche. Selon une proximité vécue avec ces univers, leurs vocabulaires et leurs techniques, l’artiste agit par prélèvement et réagencement de formes graphiques et sculpturales.
Loïc Bonche est diplômé de l’École d’art et de design de Saint-Étienne (DNA2019/DNSEP 2021). Son travail autour de la céramique s’est affirmé lors d'une mobilité à l'Académie des Beaux-Arts de Riga ainsi qu'en stage à l'École nationale d’art de Limoges. En 2022, il effectue une résidence à la Maison Nectar à Vitry-Sur-Seine. Par la suite, il participe à l’exposition collective Espacements sous le commissariat d’Alexandre Quoi. Depuis 2022, il s’engage sur le terrain de la recherche et de la création entre Saint-Étienne et Montréal. En décembre 2022, une première étape de sa recherche intitulée "Devenir la bête que l’on chasse" est restituée à L’Assaut de la menuiserie à Saint-Étienne. En 2023, il participe au programme des Galeries Nomades organisé par l'IAC de Villeurbanne. Dans ce cadre il effectue une résidence à Moly Sabata qui aboutira à sa première exposition personnelle à la Maison de la Céramique de Dieulefit intitulée "La proie du temps rusé".
@loic_bonche
Victor Cadoret
Il développe depuis quelques années une recherche picturale abstraite qui questionne les rapports du virtuel au réel et interroge la véracité des images contemporaines. Il aime s’amuser à brouiller les pistes comme un illusionniste qui se joue des pertes d’informations et nous invite à contempler l’invisible et l’essentiel. C’est pour lui une façon de pointer du doigt et de montrer ce que l’on ne voit plus, agissant comme une sorte de temps de pause, un zoom sur la matière à caractère méditatif, ancré dans une époque de la vitesse et de la productivité. Originaire d’Aurillac dans le Cantal, Victor Cadoret vit et travaille à Saint-Étienne où il a obtenu son DNSEP à l’École supérieure d’art et design en 2021.
Julien Carretero Julien Carretero envisage le design sous un angle protéiforme. À travers le questionnement des systèmes de production, son travail se positionne souvent à l’intersection entre artisanat et industrie en transformant des techniques traditionnelles en processus sériels ou inversement.
Le travail de Julien Carretero a été primé au festival Design Parade de la Villa Noailles, a été mis à l’honneur dans de nombreuses expositions à l’international (Triennale di Milano, Tokyo 21_21 Design Sight, New York Museum of Art and Design, Saatchi gallery, etc.) et fait partie des collections du CNAP, du Musée des arts décoratifs et du MUDAM Luxembourg. Diplômé de la Design Academy Eindhoven sous la direction de Droog en 2007, Julien Carretero a fondé son studio aux Pays-Bas après ses études, avant de s’installer à Bruxelles en 2012 puis à Saint-Étienne en 2023. Site web : juliencarretero.com
Tristan Chinal Dargent
Il réalise principalement des dessins, des peintures et des vidéos. Ses travaux sont fortement ancrés dans le contexte du territoire dans lequel il a grandi, entre la Maurienne et le Vercors. Sa démarche repose sur une recherche de terrain et dans l’atelier. À travers son travail, il tente d’amener le public à s’interroger sur sa relation à la nature, la violence, la famille, l’enfance et l’altérité́ (vis-à-vis des humains et des autres vivants).
Tristan Chinal Dargent a notamment développé un projet de recherche, soutenu par la Fédération des Alpages de l’Isère, ayant pour sujet l’observation des relations entretenues par les bergers du massif de Belledonne avec leurs chiens de conduite. Ce travail a donné lieu à de nombreux dessins, à un livre intitulé Un caillou dans la chaussure et à la certitude, pour l’artiste, que son travail nécessitait des rencontres. Des rencontres humaines, animales, végétales. Tristan Chinal Dargent poursuit actuellement son travail pictural en s’intéressant aux regards d’animaux qu’il confronte aux regards humains.
Né en 1999 à Aix-les-Bains, Tristan Chinal Dargent vit et travaille à Saint-Étienne. Il obtient son DNSEP avec félicitation du jury à École supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole, Parcours Faire-Œuvre, en 2022 après l’obtention d’un DNA en section art à l’École supérieure d’art et de design de Grenoble en 2020.
Site web : tristanchinal-dargent.com
Vincent Ciciliato
Le travail de Vincent Ciciliato porte sur l’élaboration d’espaces fictionnels et allégoriques procédant à la mise en tension entre composantes scéniques et corporéités. La simplicité des actions et des lieux convoqués lui permet d’interroger la nature et l’instabilité du corps contemporain et de sa figuration en explorant certains de ses leitmotivs plastiques : bouclages gestuels, fragmentations, hybridations, micro-temporalités. Ses productions investissent diverses formes de la création numérique telles l’installation, l’interactivité, la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle, la création sonore, tout en s’ouvrant à des domaines plus traditionnels comme le dessin et la pratique de la miniature.
Vincent Ciciliato est artiste et enseignant chercheur à l'Université Jean Monnet de Saint-Étienne. Après des études doctorales, fortement articulées entre production plastique et recherche théorique, il intègre, entre 2010 et 2012, le Fresnoy - Studio national des arts contemporains de Tourcoing.
Parmi ses monstrations récentes : THAUMATOGONIES, aux Limbes, Espace d’art contemporain, Saint-Étienne (2024) ; VIDEOBAR #93, à la Chapelle de l'Oratoire, Clermont-Ferrand (2023) ; festival MAD, Bordeaux (2023) ; FUTURE VISION FESTIVAL, Tokyo/Amsterdam (2023) ; PUSH 2.0, Centre d’arts plastiques et visuels, Lille (2023) ; FESTIVAL VILLA DEL CINE, Boyacà, Colombie, 2022 ; 360 VR FEST GMBarcelona, Barcelona, Espagne, 2022 ; festival ACCÈS)S(, Pau, 2022 ; festival VIDEOFORMES, festival, Clermont-Ferrand, 2022 ; festival PLÉIADES, festival, Saint-Étienne, 2021.
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Julia Debord Dani
Plasticienne et designer, Julia Debord Dani travaille principalement la sculpture et le design d’objet. Ses recherches questionnent ce qu’on laisse derrière nous en tant que civilisation, comme une invitation à la prolifération. Fragments, ruines et squelettes industriels, objets délaissés, amas de matière voués à leur perte... autant d’éléments qu’elle utilise comme tuteurs ou matière première. Elle façonne alors la matière (mousse, textiles ou autres) comme une peau qu’elle sculpte/dépose autour des squelettes. À l’image d’une roche qui se cristallise, d’un champignon qui se multiplie, les formes organiques et minérales répétitives qu’elle crée viennent grimper, couler et s’approprier ce corps étranger ou se multiplier autour d’elles-mêmes. Ces sculptures/objets stimulent les sens. À travers son travail, elle entend convoquer le souvenir imaginaire d’une nature suspendue dans le temps, dans une esthétique où la matière fusionne des formes issues de la nature et des formes industrielles. À mi-chemin entre passé et futur, Julia façonne des récits fictifs, d’objets sculpturaux et afonctionnels.
Julia Debord Dani est diplômée de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne où elle obtient son DNSEP en 2019. Ateliers Delacroix Créés à Bruxelles en 2021 et installés à Saint-Étienne depuis 2023, Les Ateliers Delacroix sont un studio de création textile dédié à l’exploration de la technique traditionnelle du filet artisanal. En allant du micro au macro, de l’échelle du bijou à celle de la scénographie, les Ateliers Delacroix ont la volonté de redonner à ce savoir-faire en voie d’extinction un nouveau souffle.
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Boryan-Deylan Delchev
Le projet de recherche actuel de Boryan-Delyan Delchev s’intéresse aux matériaux biologiques issus d’agricultures responsables et locales. L'artiste entend développer un nouveau procédé de mise en forme du chanvre, écoresponsable et pertinent, en mêlant savoir-faire traditionnels et problématiques contemporaines. Une résonance se révèle dans son engagement personnel.
Selon lui, le designer doit revêtir un rôle de médiateur pour sensibiliser l’usager et l’inviter à prendre un rôle actif dans l’écoresponsabilité. Ici, c’est à travers des expériences de mise en forme du chanvre qu'il propose d’éveiller une conscience face aux problématiques écologiques.
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@boryan_delyan_delchev
Baptiste Deyrail
Un pan du travail de Baptiste Deyrail est profondément inspiré des réalités ouvrières particulièrement riches du bassin stéphanois qui constituent son socle narratif. Il porte une attention particulière aux témoignages, aux récits, aux mémoires et aux traditions qui irriguent le travail quotidien de l’usine ou de la mine.
En 2021 est publiée chez Actes Sud «Le Pas de la Manu», une bande dessinée qui se déroule dans l’emblématique usine d’armes de Saint-Étienne. Il réalise ses bandes dessinées en utilisant différentes techniques, mais principalement celle du monotype, technique d’estampe au rendu très pictural. Né en 1990, Baptiste Deyrail est illustrateur, graveur et auteur de bandes dessinées. Il travaille en parallèle comme réalisateur et opérateur vidéo dans le cinéma et le théâtre. Il vit et travaille à Saint-Étienne, dont il est originaire.
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@baptistedeyrail
Ella et Pitr
Ella & Pitr sont deux artistes stéphanois issus de l'art urbain et ayant comme spécificité de principalement réaliser leurs œuvres par collages et de les concevoir à travers une imagination commune. Développant leur carrière en duo depuis 2007, leur univers pictural abrite une famille riche en personnages extraordinaires, la plupart du temps des géants, qui investissent non seulement les murs mais aussi les toits, les tours d’immeubles, les champs…
En 2012, ils fondent l'association le M.U.R Saint-Étienne qui propose, rue des Frère Maras, un nouveau collage tous les premiers samedi du mois. Cet espace d'expression artistique entend présenter des artistes relevant du street art mais aussi de l'ensemble de la création contemporaine, toutes esthétiques confondues (dessin, peinture, graphisme, photographie, etc.). La nature monumentale de leurs réalisations amène Ella et Pitr à intervenir, la plupart du temps, dans l'espace public, mais la diffusion de leurs œuvres passe également par le domaine de l'édition avec la publication, notamment, de leur ouvrage Renverse ta soupe, aux éditions Jarjille en 2013 ou encore Ella & Pitr : Comme des Fourmis, paru aux éditions Gallimard en 2017.
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> Photos des oeuvres d'Ella et Pitr
Grégory Granados
Originaire de Rouen en Normandie, Grégory Granados a commencé ses études par une formation de 5 ans en ébénisterie, lutherie, menuiserie en sièges. C’est par le biais d’une initiation au design à la Chelsea School of Art à Londres qu'il décide d’en faire son métier. Cinq ans plus tard, c'est avec Step, un instrument de musique collectif qu'il décroche son Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique, mention design d’objet, à l’ESADSE (École supérieure d'art et design de Saint-Étienne). Passionné de musique depuis son plus jeune âge, mais aussi de danse grâce à la chorégraphe Régine Chopinot, il tente de faire converger ces disciplines par l’intermédiaire du design.
En 2019, il remporte le grand prix de la Design Parade de la Villa Noailles qui lui ouvre des opportunités de collaboration avec la Manufacture de Sèvres, le CIRVA, la cristallerie Saint-Louis et le groupe Hermès. En 2020 il reçoit le Prix de la Création de la Ville de Paris sous la présidence de Matali Crasset.
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@granados_gregory
Sean Hart
Il vit et travaille à l’international, au rythme de projets personnels et collectifs. Il a été diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en 2003. Co-fondateur de la marque « Africa is the future » entre 2004 et 2007, il rejoint en 2009 la compagnie de théâtre Le Lézard dramatique avec laquelle il travaille régulièrement à l’élaboration de spectacles vivants. Depuis 2011, son travail personnel dans l’espace public est très vite devenu viral puis reconnu par des figures du monde de l’art, qu’ils soient issus du graffiti (JayOne Ramier, Alan Ket, JR...), du théâtre (Dieudonné Niangouna, Jean-Paul Delore, Phillipe Vincent...) ou encore par des acteurs de la musique hip-hop (Casey, Rocé, Vîrus, D’de Kabal, La Caution...). Inspiré par la culture hip-hop, le situationnisme, la Nouvelle Vague ou encore l’Afrofuturisme, le travail de Sean Hart interroge la violence du pouvoir et notre capacité à lui résister - individuellement ou collectivement - hier, aujourd’hui et demain. Il participe de cette génération d’artistes semant des révoltes poétiques, et qui remettent en cause tant l’Establishment que le rôle de l’artiste subjectif et individualiste. Le travail de Sean Hart prend source dans l’écriture et la mise en scène des mots. Ses recherches traitent, sous une forme documentaire proche du situationnisme, des dérives - affres et aléas - d’un monde où se mélangent poésie, critique d’une société capitaliste poussée à son paroxysme et un ensemble de voix singulières questionnant de façon (inter-)subjective notre monde.
« LEVER LES PAUPIÈRES », impression sur bâche PVC suspendue à l’entrée de la station de métro «Vieux Lyon», Lyon, France. Vue de l’exposition Étranges étrangers, 2016. Réseaux de transports en commun lyonnais. En partenariats avec Le SYTRAL et le réseau TCL.
Blanche et Louise Lafarge
Elles partagent des questionnements autour de la performance du genre, de l’identité́, de l’extimité́ dans les cyberespaces. Elles explorent les potentialités plastiques qu’offrent les cyber-corporéités, et l’impact des nouvelles technologies sur les corps et leurs perceptions IRL (in real life). Elles interrogent les représentations dans les espaces numériques et créent de nouveaux imaginaires. En 2020, elles entament une recherche plastique sur la notion de glitch, en développant un langage formel construit à partir d’erreurs numériques qu’elles produisent matériellement et digitalement. Blanche est réalisatrice, designer 3D, sculptrice. Louise écrit, produit des pièces sonores, des sculptures et des images. Blanche et Louise Lafarge sont sœurs jumelles, nées à Paris en 1994. Toutes deux sont diplômées de la Haute école d’art et design de Genève et travaillent à Saint-Étienne et Toulouse.
Josèfa Ntjam
LA MANUTENTION, AQUATIC INVASION Josèfa Ntjam est une artiste pluridisciplinaire dont la pratique associe la sculpture, le photomontage, la vidéo et la performance. Glanant la matière première de ses œuvres sur internet, Ntjam utilise l’assemblage – d’images, de mots, de sons et d’histoire(s) – comme mode opératoire d’une pratique visant à déconstruire les grands récits à l’origine de discours hégémoniques sur les notions d’origine, d’identité et de race. Son travail prend souvent forme à partir d’enquêtes scrupuleuses sur des évènements historiques, des fonctions scientifiques ou des concepts philosophiques, auxquels sont mêlées des références à la mythologie, aux rituels ancestraux, aux symboles religieux ou à des récits de science-fiction. Inspiré par la méthodologie spéculative de l’Afrofuturisme, l’entrecroisement de notions à priori hétérogènes se fait dans une logique de réappropriation de l’Histoire, à laquelle Ntjam confronte des constructions narratives explorant des espaces-temps à venir – des « entres-deux mondes » où les systèmes de perceptions et de nominations d’entités fixes ne sont plus capables d’opérer. Ainsi naît la poïétique de Ntjam, un processus par lequel le politique et le poétique s’entremêlent au sein de cartographies utopiques et de fictions ontologiques, qu’elle utilise comme outils pour une pratique de l’émancipation appelant à l’émergence de communautés multiples, processuelles et résilientes.
La Manutention, Palais de Tokyo, performance, 2020, © Paul Fogiel
OakOak
Depuis 2006, OakOak a pour terrain de jeux les rues, les murs, les trottoirs et les routes. Originaire de Saint-Étienne, il colle ses dessins dans chacun des lieux qu’il traverse afin de faire naître un sourire chez le piéton au détour d’une rue là où il ne s’y attend pas. Sa démarche consiste à détourner les éléments urbains, à s’amuser avec les défauts qui de prime abord semblent sans intérêt particulier, comme les fissures d’un mur. Il y ajoute ainsi sa propre vision, ses propres références qui ont souvent trait à l’univers pop culture et geek. Une manière d’imaginer l’espace urbain de façon plus poétique. Son travail a fait l’objet de plusieurs publications chez Edition Populaire (2011) et aux éditions Omaké Books (2014 et 2016). Un nouveau livre est en préparation pour la fin d’année 2024.
« OakOak transforme et habille les éléments du quotidien que l'on croise et ignore. Un autre monde, où les bonhommes des passages piétons jouent les acrobates, où les bouches d'incendies font des grimaces et où les tortues ninja sortent des égouts. » - Les Inrockuptibles « OakOak ne revendique aucun autre militantisme que celui d’amuser. » - Graffiti art magazine
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Etienne Pageault Associant enquêtes historiques, prélèvements de terrain et production performative d’images et d’installations, Etienne Pageault conduit une recherche autour des mutations de la matière et de la mémoire des sites géologiques et post-industriels.
En 2024, dans le cadre du projet Sillages, il travaille au retissage des imaginaires de la science et de la scène dans des dispositifs et performances co-construites avec différents acteur.ices de la recherche Rhône-Alpine (Institut des systèmes complexes, Centre de recherche en astrophysique et laboratoire des sciences de la terre et de l’environnement à Lyon / centres culturels de la Comète et de la Rotonde à Saint-Étienne). > Site web
Nicolas Pirus
La pratique collective du multimédia de Nicolas Pirus entremêle le cinéma, l'animation 3D, l'écriture et l'installation. Son travail se concentre sur les récits oubliés de l’Histoire et les formes impossibles d'une écologie numérique. Son travail a été présenté au CIAP de Vassivière, au CAC le Creux de l'Enfer (Thiers), au Frac Lorraine (Metz), au CDN la Comédie de Caen, à la Serre (Saint-Étienne), au Réfectoire des nonnes (Lyon), et au Beursschouwburg (Bruxelles).
Il est artiste étudiant au Fresnoy depuis septembre 2023. Nicolas Pirus est né en 1993. Diplômé des Beaux-Arts de Bourges en 2018 et du post-diplôme d'art de l'Ensba Lyon en 2022, il vit et travaille à Saint-Étienne.
> Site web
Agathe Revaillot
Sa pratique du design se situe à la croisée entre le design des milieux, le design care et l’artisanat. Sa démarche dans le design prend les formes de la sollicitude, du soin et de l’affection. C’est un design soucieux de son environnement, centré sur l’être humain attentif à son implication dans un des contextes précis où il intervient. Elle conçoit des solutions pérennes à fort impact et écoconçues à partir de problématiques cruciales.
Son approche du design est de reformuler la qualité des milieux de vie, du développement durable, du lien social, du mieux vivre individuel et collectif, et d’améliorer les parcours de vie sociale et environnementale de tous.
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@agatherevaillot
Johann Rivat
« Il en va de la peinture comme du reste : l’art parle de son époque, enfin, pas toute la peinture, ni tout l’art non plus. Pourtant le sentiment de la temporalité affleure dans les tableaux de Johann Rivat et cela vient, non seulement des signes contemporains saisis dans les paysages ou du traitement autant violent que raffiné dans la matière, mais aussi par la perception insidieuse d’un drame possible, d’un impalpable flottement de l’air du temps. Un sentiment étrange prend notre regard et se maintient d’œuvre en œuvre avec l’idée d’être face à la représentation d’une question plutôt que dans le développement d’un instant. Le tableau livre son énigme, déployant les indices d’une scène de crime plongeant le spectateur dans l’exhortation à élucider la raison de la désertion du lieu, mais malgré la désolation ressentie, il poursuit cette contemplation parce que l’attirance de la peinture se fait ainsi.
On peut être mal à l’aise devant une scène aveuglante, transi d’effroi et dans le même moment, ravi de voir le traitement subtil et maîtrisé de la couleur, de la lumière, matière même du tableau. Cela va dans le sens de l’affrontement, dans l’idée d’un vis-à-vis constituant une sorte de pellicule prélevée du monde et chaque fois déployée suivant des modalités se confirmant et redisant le sentiment de l’ultime désespoir. » Marie-Claire Sellier, extrait de Comme au cinéma, 2010
Site web
@johannrivat
Domizia Tosatto
Dessinatrice et bédéiste, Domizia Tosatto expérimente toutes les techniques de dessin et d’estampe, surtout le monotype. Elle a publié en 2019 une série de monotypes «Le Manuel des Caniches» chez Ion Éditions. Depuis 2014, en solo ou avec l’association EINA, elle édite des livres et organise des concerts dessinés.
Elle développe actuellement un projet d’écriture d’une longue bande dessinée de fiction intitulée Feu de joie, récit d’anticipation sur un carnaval traditionnel Italien. Domizia Tosatto est diplômée de l’école des beaux-arts de Brera à Milan et de l’EESI d'Angoulême.
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@domiziatosatto