Parc du Bois d'Avaize

Ce parc de 30 hectares est situé sur l’une des sept collines, sur la ligne de partage des eaux et à proximité du Parc Naturel du Pilat, à la limite de Saint-Étienne et de Terrenoire.

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Ses caractériques

Créé en 1996, cet ancien site d’exploitation minière, s’est peu à peu transformé pour devenir un bois composé d’arbres feuillus et résineux, abritant une faune variée. 

Il est classé en zone Natura 2000, pour la diversité de ces milieux et certaines spécificités botanique et géologique. I

l joue également le rôle d’un conservatoire géologique grâce aux affleurements d’une couche géologique, la plus récente du carbonifère, décrite pour la première fois à Saint-Étienne par l’École des Mines, appelée le Stéphanien.

Enfin, le bois d’Avaize bénéficie du programme Nature 2050 pour renforcer sa biodiversité et améliorer sa connexion au Parc Naturel Régional du Pilat.

Accès STAS

  • Bus lignes M3 et 29 (arrêt Bois d’Avaize)

La gestion raisonnée du parc

Afin de favoriser la nature en ville, la Ville de Saint-Étienne intervient de manière raisonnée sur les différents espaces du parc en pratiquant la fauche tardive, permettant ainsi de respecter le cycle végétatif et d’améliorer la pollinisation. Certaines parcelles sont entretenues par de l’éco pâturage et certains boisements sont laissés en libre évolution.

Les espèces présentes

Le bois d'Avaize compte de nombreuses espèces recensées en lien avec la FNE Loire et la LPO.
En voici quelques unes.

  • 188

    espèces végétales

  • 42

    espèces d'oiseaux

  • 10

    espèces de papillons

Cet arbre à croissance rapide, pousse mieux dans les sols frais et humides, où il peut dépasser les 25 mètres de hauteur. On peut l’identifier grâce à ses bourgeons noirs. On utilisait autrefois ses feuilles comme fourrage et son bois pour le chauffage ou la fabrication de manches à outils. On lui connait des vertus diurétiques, il peut d’ailleurs être consommé en infusion.

Frêne élevé @Y. Martin

Plante à fleurs jaunes, poussant dans les prairies de fauche, sa présence indique la bonne qualité écologique du terrain. Ses fleurs s’ouvrent le matin, en suivant les mouvements du soleil, ce qui lui vaut la comparaison avec un cadran solaire. Comme le pissenlit, ses fruits forment de petites boules duveteuses, qui permettent aux graines d’être emportées par le vent.

Salsifis des prés - photo : P. Rouveyrol

Ajonc nainCet arbuste épineux aux fleurs jaune vif de la famille des pois/haricots, pousse dans les landes et sols frais, principalement sur la façade Atlantique. Sa présence à Saint-Étienne est particulière, car sa position est la plus à l’Est connue, ce qui le rend rare ici. Il fleurit longtemps et fait partie des plantes riches en nectar, appréciées par les insectes pollinisateurs.

Pic noir © René DiezCet oiseau est le plus grand de la famille des pics, son plumage est entièrement noir avec une calotte rouge comme coiffe. On ne peut pas le confondre avec un autre. Un peu moins connu que le pic vert, il est essentiellement forestier. Son chant et son tambourinement sont plus puissant, il creuse d’importante cavité (la loge) dans les troncs d’arbres, qui sont ensuite occupées par d’autres animaux.

Il est facile de la repérer, avec son bandeau de pirate surmontant sa joue blanche, son dos gris argenté et son torse orangé. Elle longe les troncs d’arbres, la tête en bas, à la recherche d’insectes. En hiver, elle se nourrit de graines et fruits à coques, qu’elle coince dans les écorces. Elle niche dans des anciens trous de pics, dont elle façonne l’entrée avec de la boue, pour éviter que des prédateurs y entrent.

Sittelle torchepot - Photo : C. Bisch

 

Pas besoin de vous présenter, ce petit oiseau commun, qui fréquente les parcs et jardins, sans craindre la proximité avec l’homme. Bien que migrateur, Il est visible toute l’année chez nous. Son buste plus orangé, que rouge lui sert d’avertisseur, en gonflant ses plumes face à d’éventuels concurrents. On peut encore entendre, son chant mélancolique durant l’automne, afin de contrer les individus qui arrivent du Nord.

Rougegorge familier - Photo : O. Roquinardin

Ce petit papillon de jour a les ailes orangées, plus vif chez le mâle et plus terne chez la femelle, avec de multiples tâches noires. Les dessins de la face ventrale sont différents, avec de larges bandes couleur crème sur la partie inférieure de l’aile. L’espèce affectionne les endroits ensoleillés et peut s’observer dans les pelouses sèches.

Mélitée orangée

 

Le mâle, a le dessus des ailes d’un bleu étincelant, avec une fine bordure noire. L’espèce se nourrit du nectar des fleurs, dans des prairies ou pelouses sèches. Ils peuvent se regrouper autour d’une flaque pour s’y abreuver, c’est en quelques sortes un « bistro à insectes ».

L'argus bleu

Ce petit papillon commun a les ailes marron clair, avec une tache noire et une bande orangée. Il est visible de fin mai à septembre. On le trouve souvent en groupe, dans les clairières et prairies, à butiner le nectar des fleurs. Les écailles situées sur ses ailes, permettent au mâle, de diffuser des odeurs, afin d’attirer la femelle.

Myrtil