Le parc de l'Europe

Ce parc ornemental de 11 hectares, situé en haut du cours Fauriel, a été créé en 1964 afin d’aérer un quartier en pleine urbanisation.
Ses allées arborées offrent un véritable îlot de fraicheur aux nombreux visiteurs qui le fréquentent.

Publié le - Mis à jour le

  • 11

    hectares de superficie

  • 1000

    arbres

  • 500

    variétés de plantes vivaces

Ses caractéristiques

Les équipements mis à disposition en font un lieu de détente et de balade apprécié des Stéphanois.

Le GR42, qui part de la gare de Châteaucreux, traverse le parc de l'Europe avant de s'enfoncer dans le Parc Naturel Régional du Pilat. Pour l'emprunter, il suffit de suivre la signalétique rouge et blanche.

  • Aménagements : un petit train, deux aires de jeux pour enfants, un parcours sportif. 
  • Accès : lignes Stas M4 et M6
  • Ouverture : permanente, sauf en cas d'arrêté municipal (grand vent, neige, manifestation...)
  •  Évènements sur place : la Fête des plantes, la course La Stéphanoise...

Une gestion raisonnée du parc

Afin de favoriser la nature en ville, la Ville de Saint-Étienne intervient de manière raisonnée sur les différents espaces du parc. 

La tonte n’est pas pratiquée partout de la même manière et les déchets verts sont valorisés. Les pesticides ne sont plus utilisés depuis 2011 pour l’entretien du site. 

Des nichoirs ont été installés sur certains arbres et des capteurs à pollen permettent de surveiller les risques d’allergies.

Les espèces présentes

Le parc de l'Europe compte plus de 1 000 arbres et 500 variétés de plantes vivaces, mais aussi de nombreuses espèces animales.

 En voici quelques-unes, recensées en lien avec la FNE Loire et la LPO.

séquoia géant au Parc de l'EuropeDifficile de passer à côté sans les remarquer, plusieurs spécimens aux dimensions impressionnantes (2,60 m de circonférence, plus de 30 m de haut) bordent les allées du parc de l’Europe. Le séquoia tiendrait son nom d’un membre d’une tribu amérindienne « cherokee Sequoyah ». Ses racines sont peu profondes, mais peuvent s’étendre sur plusieurs dizaines de mètres, son écorce très épaisse lui permet de résister aux incendies.

Cet arbrisseau épineux peut être sauvage ou cultivé (il sert de porte greffe). Il est aussi appelé rosier des chiens, car ses racines étaient censées guérir les morsures de chiens enragés. Ses fruits, les cynorhodons, sont connus sous le nom de « gratte-cul » car ils contiennent des poils urticants, sont riches en vitamine C.

Eglantier commun présent au parc de l'Europe

 

Son nom viendrait d’Achille, héros de la mythologie grecque et de la guerre de Troie, qui se serait servi de cette plante pour soigner ses blessures. Ses vertus médicinales sont connues dès les premiers siècles de notre ère. Ses fleurs, de couleur blanche ou rose pâle, sont regroupées en grappe qui forment des petits parapluies.

Achillée millefeuille, espèce présente au parc de l'Europe

 

La discrète femelle contraste avec les couleurs chatoyantes du mâle, son poitrail orangé, sa tête noire et une barre frontale blanche. Il est un peu moins commun que le rougequeue noir, avec lequel il cohabite ici. Cet oiseau migrateur qui est insectivore, construit son nid dans des trous d’arbres.

Rougequeue à front blanc, espèce présente au parc de l'Europe

Grimpereau des jardins, espèce présente au parc de l'EuropeCe petit oiseau au ventre couleur crème a le dessus rayé de marron, lui permettant de se confondre avec les branches d’arbres. Son bec est long et incurvé vers le bas, pour chasser les insectes qu’il trouve sur les troncs d’arbres. Il possède un jumeau, le grimpereau des bois, dont seul le chant distingue les deux espèces.

Vous l’apercevrez aisément, avec son masque blanc, sa bavette noire et sa longue queue qu’elle hoche sans cesse, elle parcourt les allées parmi les promeneurs. On la trouve aussi bien en ville, dans les prés où elle se nourrit des parasites du bétail, que dans les jardins où elle peut manger escargots et pucerons.

Bergeronnette grise , espèce présente au parc de l'Europe

Sa face ventrale grise le rend invisible, lorsque celui-ci est sur une branche, mais ses ailes déployées laissent apparaître de multiples couleurs, rappelant les ailes du paon (l’oiseau). Les paons du jour sont capables d’émettre un son, pour éloigner les mulots, friands de papillons.

Paon du jour (papillon), espèce présente au parc de l'Europe

Ce petit rongeur est un habitué des lieux, présent toute l’année, on le voit grimper et sauter de branches en branches avec agilité. Il est connu pour stocker de la nourriture (noisettes, glands…) dans des caches diverses… qu’il oublie parfois ! Il compense sa faible durée de vie (quelques années), par une énergie débordante.
Ecureuil roux, espèce présente au parc de l'Eurpe

C’est sans doute le plus répandu et le plus visible des lézards de nos régions. Cet animal a sang-froid, a besoin de chaleur pour pouvoir être actif, il passe de longs moments sur les murs ou d’autres surfaces chaudes. Très rapide, il peut se glisser dans de petits trous pour se protéger, car il ne court pas sur de longues distances… Sprinter plutôt que marathonien !
 

Lézard des murailles, espèce présente au parc de l'Europe