Les caractèristiques du parc
Crée en 1977, le parc de Pinelon est situé sur le versant ouest de Côte-Chaude, entre Saint-Genest-Lerpt et Saint-Étienne.
Ce parc de 12 hectares est traversé par le ruisseau le Rieudelet.
Cet ancien site d’exploitation minière, s’est peu à peu transformé pour devenir un bois composé d’arbres feuillus et résineux, abritant une faune variée.
L’activité humaine est toujours présente, puisque l’on peut y trouver des jardins familiaux sur chaque versant, ainsi qu’un rucher et un verger conservatoire.
La création d’une piste forestière et d’une zone humide agrémentent un sentier de découverte sans difficulté de 1,2km. Le parcours de randonnée créé par la Fédération Française de Randonnée Pédestre, reliant la gare de Châteaucreux à Saint Victor-sur-Loire, traverse désormais cet espace.
La gestion du parc
Afin de favoriser la nature en ville, la Ville de Saint-Étienne intervient de manière raisonnée sur les différents espaces du parc en pratiquant la fauche tardive, permettant ainsi de respecter le cycle végétatif et d’améliorer la pollinisation.
Les pesticides ne sont plus utilisés depuis 2011 et un hôtel à insectes a été installé.
Des plantations d’arbres ont lieu chaque année avec les écoles, afin de sensibiliser les élèves, tout en plantant de nouvelles essences.
Enfin, l’Office National des Forêts, chargée de la gestion du site, utilise le débardage à cheval, pour limiter l’impact sur les sols, lors d’évacuation d’arbres morts.
Accès
STAS - lignes M2 et 13 : arrêt Les Baraudes
Les espèces présentes
Le parc Pinelon compte 284 espèces végétales, 34 espèces d’oiseaux et 21 espèces de papillons, recensées en lien avec la FNE Loire et la LPO.
En voici quelques unes.
Pin noir d’Autriche
Cette essence fait partie des résineux, qui contrairement aux arbres feuillus, ne perdent pas leurs feuilles (les aiguilles) en hiver. Les pommes de pins (« babets » en gaga), portent les graines qui se dissémineront avec le vent. Il résiste bien à la sécheresse et au froid, mais peut-être sujet aux attaques de la chenille processionnaire. Son alliée est la mésange noire qui adore les manger.
Sorbier des oiseleurs
Cet arbuste de la famille des rosacées, peut atteindre 10 m de haut et peut vivre plus de 100 ans. On le trouve en lisière de forêt, en altitude, car celui-ci ne craint pas le froid. Ses fruits forment des grappes de couleur rouge, qui peuvent persister en hiver et sont particulièrement appréciés par les oiseaux. Son bois tendre était autrefois utilisé pour la fabrication de canne et de manches à outils.
© René Diez
Lamier pourpre
De la même famille que la menthe, cette plante commune des parcs et jardins, est aussi appelée « ortie rouge », car on peut lui prêter une certaine ressemblance. Bien que plus petite (30 cm maximum) et avec des fleurs roses, celle-ci ne pique pas. Ses fleurs sont utilisées en pharmacopée, ainsi qu’à des fins culinaires.
Fauvette à tête noire
Son chant mélodieux annonce le retour du printemps, avant de repartir à la fin de l’été. Le plumage entre la femelle et le mâle est différent, ce dernier étant plus facilement reconnaissable par sa tête grise, ornée d’une calotte noire. Il est plutôt facile d’observer cet oiseau principalement insectivore, qui affectionne les buissons des parcs et jardins.
© René Diez
Geai des Chênes
De la même famille que le corbeau, le geai présente un plumage plus coloré, avec des reflets bleu argenté sur certaines parties. Tout comme l’écureuil, il peut faire des réserves de glands, noisettes, dont il raffole. Son cri rauque et peu harmonieux est caractéristique, mais il est aussi capable d’imiter d’autres oiseaux. Les études scientifiques démontrent sa forte capacité de reconnaissance et de mémorisation.
Mésange noire
Ce petit passereau (plus petit que la mésange charbonnière), est principalement forestier. On peut la trouver en équilibre, en train de manger les graines des arbres. Elle est reconnaissable, par sa tête noire, ses joues et sa nuque blanches. Son chant est puissant, on dit qu’elle zinzinule.
Machaon
Ce magnifique papillon de jour a de grandes ailes jaune zébrées de noir, avec du bleu et deux tâches de couleur (les ocelles) rouge orangé sur les parties inférieures, qui servent de parade contre les prédateurs. Il est présent partout en France et fréquente les prairies fleuries, les friches, les bords de chemins. Ses longs vols planés le rendent particulier.
Collier de corail
Ce petit papillon (2 à 3 cm d’envergure) a le dessus des ailes brunes, avec un liséré blanc et des taches orangées sur la partie inférieure. Il est visible d’avril à septembre, dans des prairies sèches et ensoleillées. Ces chenilles sont soignées par les fourmis, qui consomment leurs secrétions et les protègent contre les parasites.
Piéride de l’aubépine
Ces ailes blanches nervurées de noires sont parfois transparentes, elles peuvent rappeler les veines d’une feuille ou d’un vitrail. La piéride aime fréquenter les buissons, avec des aubépines, ainsi que les prairies fleuries. Sa longue trompe lui permet de butiner les fleurs et de se désaltérer.