Le kiosque à musique

Inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1987, il se situe sur la place Jean-Jaurès.

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Histoire 

Un simple tertre accueille à partir de 1866 les musiques militaires et locales. Un premier kiosque est construit en 1870, par l'architecte de la ville, Mazerat. Envisagé au départ en chêne, il est finalement édifié en métal. 

D'un diamètre de sept mètres, il se compose de huit colonnes. Détruit en 1913, il est remplacé par le kiosque actuel construit un an plus tard.

Architecture 

En 1914, le nouveau kiosque construit par l'entrepreneur Henri Sauze est inauguré. Plus vaste que le précédent (dix mètres de diamètre), il bénéficie d'un éclairage électrique. 

Les cartouches portent les noms de dix musiciens : Ravel, Bizet, Debussy, Saint-Saëns, Massenet, Gounod, Fauré, Berlioz, Lalo et Chabrier. 

A proximité 

La place Jean Jaurès est la première en 1858 à accueillir un jardin public stéphanois, accompagné d'un bassin, dans un objectif hygiéniste. Elle devient alors un lieu de promenade et de détente privilégié des Stéphanois. 

Le kiosque à musique permet d'animer l'espace grâce aux concerts organisés. 

Au XXe siècle, deux statues monumentales enrichissent les jardins : la Vénus de Paul Belmondo et l'Apollon de Simon Goldberg. 

L'église Saint Charles est construite en 1840 par Boggio-Casero. Devenue trop petite, elle est remplacée à partir de 1922 par une seconde église construite par Francisque Dodat sur les plans de Pierre Bossan, l'architecte de Fourvière. L'église est consacrée en 1923 par l'archevêque Maurin.
En 1970, elle devient cathédrale suite à la création du diocèse de Saint-Étienne. 

Personnalité

 Jules Massenet (1842-1912) 

Ce compositeur est né à Montaud, aujourd'hui quartier de Saint-Étienne, d'un père maître de forges. Il a étudié au conservatoire de Paris avant d'obtenir le grand prix de Rome en 1863. Ses opéras les plus connus sont Manon, Thaïs ou encore Werther. 
Resté seulement les six premières années de sa vie à Saint-Étienne, il a toutefois fait l'objet de nombreux hommages par la ville qui le considère comme stéphanois.