La tombe Smith
Inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2011.
Cimetière du Crêt de Roch, îlot 4.
Histoire
Cette sépulture est celle de Jeanne-Marie Joséphine née Leclerc (décédée le 16 septembre 1827) première épouse de Joannès-Erhard Valentin-Smith, ainsi que de leur fils Jean-Baptiste Victor (décédé le 30 juillet 1892). Né en 1796, Valentin-Smith, avocat, devient en 1830 procureur du roi au tribunal civil de Saint-Étienne, sous Louis-Philippe. Il sera également conseiller aux cours de Riom, Lyon et Paris.
A proximité
La création d'un nouveau cimetière au Crêt de Roch est décidée le 15 janvier 1802. Le projet, mené par l'architecte-voyer Pierre-Antoine Dalgabio, est repris par son neveu Jean-Michel Dalgabio en 1817. Il conçoit un plan carré de 8000 m², terminé par un trapèze, autour d'une chapelle centrale. L'ensemble correspond aux cinq premiers îlots du cimetière actuel. Il est inauguré en 1819 avec l'inhumation de Claudine Thivet, d'où il prend le nom de cimetière Saint-Claude.
Personnalité
Jean-Baptiste Victor Smith (1826-1882), avocat et juge au tribunal de première instance, est surtout un folkloriste. Il a passé sa vie à recueillir des témoignages oraux sur la vie quotidienne ainsi que des contes, légendes et chants du Velay et du Forez ; il a notamment, entre 1871 et 1876, collecté la mémoire de plus de cinquante contes et soixante-dix chansons auprès de Nanette Lévesque, paysanne ardéchoise analphabète à la mémoire exceptionnelle.