Histoire
Les protestants, qui bénéficient depuis la Révolution de la liberté de culte, sollicitent en 1827 un local auprès de la Ville de Saint-Etienne. D'abord logés dans l'actuelle rue de la République, puis dans la Condition des Soies, ils obtiennent en 1855, suite à l'érection de la paroisse stéphanoise en Eglise consistoriale, l'achat d'un terrain par la Ville à l'angle des rues de la Paix et Saint-Paul (aujourd'hui Elisée Reclus).
Architecture
Le temple, dessiné par l'architecte parisien Léon Jossier (également auteur de plusieurs temples en Nouvelle-Aquitaine), présente une architecture sobre caractéristique de l'art protestant, sur un plan rectangulaire.
Le tympan du porche s'orne d'une Bible ouverte, et une chaire monumentale en bois est ajoutée à l'intérieur en 1868.
A proximité
La rue doit son nom à Jacques-Elisée Reclus (1830-1905), géographe. Ecrivain politique et militant anarchiste, son activité de rédacteur de guides pour voyageurs l'amène à explorer différents pays.
Emprisonné en 1871 à cause de son engagement politique et condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie, il est finalement banni pour dix ans et en profite alors pour écrire ses ouvrages, tant géographiques que politiques.
Personnalité
Alfred Paillon
Ce maître verrier stéphanois du XXe siècle a été formé à la peinture à l'École des Beaux-Arts de Saint-Étienne. Disciple du maître verrier Jean-Alexis Bobichon, il possédait un atelier rue de la Sablière, dans le quartier Tardy, et avait la particularité de ne pas signer ses oeuvres.